Association VIE Vendée » 3 avril 2012

Daily Archives: 3 avril 2012

Bulletin 2012 Les dossiers de V.I.E.

Faire connaître la flore dunaire

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Au mois de juillet 2007, nous avons repéré sur le remblai de la plage de St Gilles, au pied des immeubles Merlin, une zone où se sont développées spontanément des espèces sauvages de plantes caractéristiques du milieu dunaire. Certaines d’entre elles, sans être très rares, avaient pratiquement disparu depuis des années des dunes du Jaunay.
Nous avons alors recommandé à la Mairie de faire protéger cette zone, restreinte, par un enclos, dans le but de constituer une sorte de laboratoire d’observation des plantes de la dune et de leur évolution.
Ainsi protégé du piétinement et … des chiens, l’espace n’a pas été modifié par le service des espaces verts de la ville. De sorte que les plantes dunaires se sont développées ; mais ont aussi été envahies par des «mauvaises herbes».
Sensibles à notre démarche, Madame Anglade et le service «Culture» de la Mairie ont décidé de réaliser des panneaux explicatifs au niveau de cette zone. L’association V.I.E. a collaboré à cette action.
Par ailleurs, un groupe d’adhérents dynamiques et motivés a nettoyé la zone ,en enlevant les graminées de friche et en préservant soigneusement les jolis diotis cotonneux, luzerne maritime et autres plantes de la dune.
Cet espace va bientôt témoigner du souci commun de l’Association et de la Mairie de préserver la biodiversité et de faire oeuvre de pédagogie.

Bulletin 2012 Les dossiers de V.I.E.

La préservation des murs en pierres de lest

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Depuis deux ans déjà, V.I.E s’est engagé dans la préservation des murs en pierres de lest en tant qu’ils témoignent du passé maritime du port et des phases successives d’urbanisation des communes de Saint Gilles et de Croix de Vie du XVIIe au XIXe siècle. Les analyses pétrologiques que nous avons pu faire faire sous l’égide de l’université de Poitiers démontrent que les bâtiments qui ont fait escale dans le port y ont délesté leurs cales de pierres provenant des côtes scandinaves, britanniques, canadiennes, Africaines sans compter des moellons provenant des îles anglo-normandes et des ports bretons et normands.
Ce patrimoine souffre d’être méconnu et de ce fait exposé à être malmené. C’est pourquoi, V.I.E a entrepris ces expertises afin de mieux faire connaître sa valeur, sa signification et sa fragilité auprès des décideurs locaux et des propriétaires. Dans ce but nous avons sollicité le concours d’un architecte du patrimoine afin qu’il puisse réaliser une étude de faisabilité précisant les modalités de préservation et de restauration de ces murs si particulier tant en ce qui concerne leur composition que leur montage. Il ne s’agit pas de figer ce patrimoine dans son état mais plutôt de mettre gracieusement à disposition des propriétaires qui le souhaiteraient toute information leur permettant de le préserver au mieux et de réaliser les aménagements nécessaires en toute connaissance de cause. Notre expertise démontre que tous les murs ne sont pas d’un égal intérêt cependant certains témoignent d’une diversité telle qu’ils sont en eux même une cartographie des échanges maritimes. C’est d’ailleurs à ce titre que le département «géographie» de l’université de Nantes, s’est intéressé à notre démarche au point qu’une étudiante résidant à Saint Gilles Croix de Vie fera de ces murs l’objet de son stage de fin de cycle. Denis Draoulec en assurera l’accompagnement sur place. Grâce à ce travail, certains pans de murs, particulièrement significatifs, pourraient faire l’objet d’une information à destination des passants si les propriétaires concernés en donnent l’autorisation.

C’est alors que nous rencontrons un problème de financement. Car la réalisation de l’étude de faisabilité, condition de la préservation de ce patrimoine dans de bonnes conditions, représente un coût qu’il serait déraisonnable pour V.I.E d’assurer à partir de ses seules ressources. Nous pouvons déjà compter sur une aide du Conseil Général qui est pour nous un véritable encouragement à poursuivre. Nous avons du constater avec regret que son appui n’était pas relayé localement en dépit de l’intérêt manifesté. Au moins avons nous reçu l’assurance que V.I.E sera associée aux consultations qui
devraient déboucher sur le règlement de l’AVAP* que nous attendons depuis trois ans déjà, comme garantie de la préservation du patrimoine local par les autorités locales sous l’égide de Monsieur l’Architecte des Bâtiments de France.

Nous sommes donc engagés sur le chemin ardu de la quête de fonds avant que la subvention du Conseil Général ne devienne caduque. La bonne nouvelle est que nos adhérents ont su convaincre au point qu’un généreux donateur ait adressé à V.I.E. un chèque lui permettant de financer l’étude de faisabilité permettant de préserver les murs en pierres de lest de Saint Gilles Croix de Vie.

Bernard De Maisonneuve

*AVAP : Aire de valorisation de l’architecture et du
patrimoine. Illustration : photos

Bulletin 2012 Les dossiers de V.I.E.

La navette intercommunale ?

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On se souvient que V.I.E a déposé il y a deux ans, auprès de la Communauté de Communes, un dossier détaillé exposant l’intérêt pour les habitants de Saint Gilles Croix de Vie, de Saint Hilaire et du Fenouiller de disposer de navettes ralliant les centre villes et les différents pôles d’intérêts que sont les commerces de proximité, les centres de soins et de services à la personne, les administrations, les gares et les postes, les lieux de loisirs et les grandes surfaces commerciales… Les adhérents de V.I.E qui se sont attelés à ce difficile dossier ont voulu donner à la proposition toutes les chances d’être prise au sérieux. C’est ainsi que le tracé a été soigneusement étudié, chronométré tandis que les stations d’arrêt ont été balisées.

Ce travail, dûment exposé a été bien accueilli par les services compétents de la Communauté de Communes.
Pendant un an, puis deux nous avons régulièrement pris des nouvelles de ce dossier dont la mise en oeuvre n’a d’autre objet que de mettre à la disposition des habitants un mode de transport collectif au moyen de navettes pouvant accueillir une douzaine de personnes et leur permettre à moindre coût de faire face aux obligations de leur vie quotidienne dans de bonnes conditions de sécurité et de confort. A ce jour, le système municipal mettant à disposition, à l’année, 24 tickets de taxis gratuits,délivrés par le centre communal d’actions sociales, sous conditions de ressources et d’âge n’a été sollicité que par trois personnes. Pendant ce temps V.I.E est régulièrement interrogée quant à l’avancement du projet. Force est de dire qu’il est au point mort sans être annulé.
Question de malchance nous dit- on. Il a fallu tout d’abord que la Communauté de Communes du Pays de Saint Gilles absorbe les deux Communautés de Communes, Atlancia et Côte de lumière. Ensuite le service a été éprouvé par l’absence prolongée de deux collaboratrices pour de graves questions de santé.
Nous nous réjouissons d’apprendre leur rétablissement progressif.

Et Maintenant ?
En septembre 2011, il nous a été dit que le recrutement d’un chargé de mission se consacrant à une étude de fiabilité de notre projet était une étable obligée. C’est en effet un préalable indispensable afin d’éclairer la décision des élus. La bonne santé des finances de La Communauté de Communes aux dires de son Président, venu présenter, les travaux de cet organisme au Conseil Municipal de Saint Gilles Croix de Vie en juin 2011 ne permet pas de penser que là est l’obstacle. Cette expérience nous confirme une fois de plus que, contrairement à l’adage, nécessité ne fait pas loi. Reste la patience des habitants et l’obstination de V.I.E.

D. Draoulec