Association VIE Vendée » 3 avril 2012

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Bulletin 2012 Dossiers d'actualité

Travailler à Saint Gilles Croix de Vie

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Toute commune qui veut se donner un avenir s’emploie à ce que ses habitants trouvent gîte et travail, sinon sur place, du moins à proximité. Les lotissements se pressent d’occuper le foncier disponible. Ce dynamisme s’accompagne-t-il de celui de l’emploi ?
Pour répondre à cette question, V.I.E a rencontré des acteurs économiques locaux et a consulté les organismes en charge de cette question. Le Canton de Saint Gilles Croix de Vie ne manque pas d’atouts. En 2010, le tourisme a suscité une offre de 600 emplois dans les secteurs du commerce. 600 emplois sont également proposés dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration. L’extension des surfaces de chalandise à l’initiative d’une enseigne de la grande distribution a créé un pic éphémère de recrutement faisant progresser l’offre de 13% dans ce secteur, la même année. La part de l’emploi saisonnier reste importante dans ces mêmes secteurs de même que le nombre des contrats à durée déterminée.
Au 30 juin 2011, l’offre d’emploi sur le canton se répartissait en 34,5% d’emplois durables, 59,8% d’emplois temporaires et 5,7% d’emplois occasionnels. L’emploi salarié a progressé de 23,09% entre 1999 et 2009 sur le canton en faisant une large part aux emplois saisonniers ou intérimaires. Par ailleurs en Vendée, le chômage progresse, passant de 1350 demandeurs en 2007 à 2096 en 2009. Cette croissance rend compte de l’évolution des emplois salariés qui progressent globalement de 7570 en 1979 à 10172 en 2007 pour régresser à 9376 en 2009. Les offres d’emplois se concentrent sur les métiers de cuisinier, peintre, agent d’entretien, couvreur et emploi vert ( économie d’énergie et du développement durable). Le noyau des emplois durables reste constitué par les secteurs du bâtiment, de l’industrie et du commerce. Il s’élargit actuellement sous l’impulsion des services à la personne à l’initiative d’organismes du secteur associatif tels que l’ADMR qui compte 65 salariés à Saint Gilles Croix de Vie, 30 à Saint Hilaire, 31 à Coëx, 31 à Brétignolles et une vingtaine à Commequiers.
Pour sa part, COVIDA regroupe de 25 à 30 salariés. Ces postes sont en constante évolution. Outre la prise en charge du cadre de vie des personnes dépendantes, momentanément ou non, on constate que ces salariés doivent de plus en plus prendre en charge des tâches nouvelles afin d’assurer l’hygiène, l’alimentation voire quelques soins personnels. Déjà exigeants en termes de disponibilité et de mobilité, les niveaux de responsabilité et de compétences de ces emplois s’accroissent sans que l’encadrement ne se renforce ni ne se diversifie en proportion tant ces employeurs sont contraints par des budgets négociés de plus en plus âprement en dépit des conventions qui régissent ce secteur. Néanmoins les organismes employeurs de ce secteur s’engagent dans une politique de formation directe et en continu de leurs collaborateurs avec l’ambitions d’ améliorer la qualité du service tout en favorisant leur promotion professionnelle.
Le secteur de la santé offre des emplois durables, stables et diversifiés à des salariés diplômés. La «Villa Notre Dame» regroupe une centaine de salariés et l’hôpital local en compte 200 tandis que l’AMAD assurant le service d’aide médicale à domicile, relevant du secteur associatif compte une trentaine d’intervenants.
Les EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), répartis sur le canton, représentent 250 emplois. C’est un secteur prometteur selon les spécialistes tant il répond aux besoins d’un littoral très attractif pour les séniors. Cependant le nombre des structures d’accueil reste insuffisant. La lenteur des prises de décision liée à la complexité des procédures d’agréments augure mal de l’avenir.
Dans le même temps, les professionnels constatent une augmentation des risques professionnels due à la montée en puissance des responsabilités et à l’alourdissement des plans de charge lorsque les effectifs sont trop insuffisants. L’importance des besoins dans ce secteur a suscité l’organisation d’une formation gratuite d’aide proposée par pôle emploi sur les 9 cantons du littoral vendéen.
Ce rapide recensement met en évidence l’affaissement des secteurs économiques traditionnels
à l’exception de la pêche côtière. Après l’agriculture, l’agroalimentaire (une conserverie sur les douze que comptait Croix de Vie), la métallurgie et la petite industrie sont en régression. Le privilège d’avoir l’une des plus prestigieuses entreprises du nautisme, d’envergure internationale, nous accorde-t-il celui de l’emploi ? Le développement de l’entreprise et ses investissements sur 2000 ha à Givrand sont prometteurs. L’envergure et le renom de cette entreprise lui permet de mener une politique de recrutement à l’échelon national et/ou régional et de drainer des candidatures spontanées via internet. Le recours aux emplois intérimaires permet d’assumer les fluctuations du marché tout en veillant à fidéliser les salariés en recourant à l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires autorisées par le droit du travail. Ce fleuron de l’économie vendéenne joue assurément un rôle décisif pour l’emploi direct et induit sans que celui-ci ne soit visible en
proportion de son impact. Quel que soit le secteur, l’accès à l’emploi est plus difficile pour les femmes qui sont confrontées à deux difficultés : Faire garder les enfants dans de bonnes conditions éducatives et de sécurité et se déplacer quand les bus manquent et que le coût des transports grève les revenus (En dépit de la carte de réduction à – 75% dite acticarte).
Au-delà de ce rapide état des lieux, les spécialistes de l’emploi décrivent une transformation radicale des emplois et du rapport au travail. Ils font deux constats :

  • les emplois se complexifient. Ils nécessitent de détenir une compétence intrinsèque, une réelle capacité d’adaptation et une ouverture à l’environnement économique.
  • Les rapports employeurs –salariés se transforment. Les salariés connaissent leur droit et revendiquent, de plus, la reconnaissance de leur désir de s’accomplir dans leur tâche. Ils refusent d’être un pion dans l’entreprise. Les employeurs découvrent une indépendance d’esprit et d’attitude qui ne se laisse pas impressionner par la précarité voire la rareté de l’emploi.

Dans ce contexte tendu, tant au plan social qu’économique, les organismes se consacrant à l’emploi développent de plus en plus des compétences d’inter médiation. Ils cherchent à  faire se rencontrer des motivations réciproques où finalement l’aptitude et les capacités à transmettre et à recevoir des compétences décident de l’embauche d’un demandeur d’emploi. Il revient à ces organismes de détecter les aptitudes, de susciter la motivation et de monter avec les salariés et les employeurs concernés un projet cousu main d’adaptation à la fonction en mobilisant la panoplie des formations et des aides à l’emploi.
Fin des formules standards. Ces spécialistes font évoluer leur rôle en concevant avec les intéressés un projet d’insertion professionnel et en misant sur l’accompagnement personnalisé et les formations en alternance.
Il reste que les salaires décollent rarement du SMIC, tous secteurs confondus. Cette réalité s’ajoutant à la précarité qui gagne tous les types d’emplois fait comprendre que les lotissements qui surgissent n’offrent
pas assez de logements accessibles à des revenus modestes.

M.Boulègue

Sources : Pôle emploi-Persée.
Illustration : Graphiques sur l’évolution de la demande d’emploi.

Bulletin 2012 Histoire - Récits - Mémoire

Du cours complémentaire au collège d’enseignement secondaire à Croix de Vie- Saint Gilles

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ETE 1940
Entraînées par la débâcle de la retraite, des familles ardennaises s’échouèrent à Croix de Vie et à Saint Gilles. Ayant laissé leurs biens derrière elles, la priorité était de trouver à se loger, le plus souvent chez l’habitant, avec l’aide des édiles locaux. Leur nouvelle vie, péniblement organisée et la rentrée approchant, la priorité des parents fut de scolariser leurs enfants. Si les plus jeunes pouvaient être accueillis, sans trop de problème, dans les classes primaires des deux communes, il n’en allait pas de même pour leurs aînés. Les garçons et les filles n’avaient d’autres choix que l’internat dans des écoles primaires supérieures non mixtes aux Sables d’Olonne, à Chantonnay, à Fontenay, à Luçon et à la Roche sur Yon qui comptait de plus un lycée pour les seuls garçons et un collège pour les filles. C’est alors que Mademoiselle Fath, directrice du cours complémentaire de Château-Régnault (Ardennes) et deux enseignantes toutes trois également réfugiées décidèrent de reconstituer leur cours complémentaire d’origine, d’autant qu’elles avaient retrouvé quelques uns de leurs élèves. Ce cours complémentaire improvisé de trois classes mixtes, reçut prés de 70 élèves essentiellement des enfants réfugiés des Ardennes. Les enseignantes se répartirent les programmes de la sixième à la troisième. Ce cours complémentaire fonctionna d’abord dans l’actuelle cantine de l’école Bocquier puis très vite trouva à se loger à Croix de Vie, dans les locaux de l’ancienne «auberge de jeunesse», rue de la Broche. Ces institutrices offraient du même coup aux jeunes de Saint Gilles et de Croix de Vie la chance de pouvoir suivre, sur place, un enseignement primaire supérieur capable d’élargir leur avenir. Trois garçons du pays furent accueillis quelques semaines dans ces classes : Eugène Bourdet de Saint Gilles qui se souvient de ses camarades, M. Boisliveau et Rogatien Mornet de l’Aiguillon sur Vie.
Ce cours complémentaire ne fut jamais reconnu par l’inspection d’académie et ferma au départ des réfugiés et des enseignantes retournant dans les Ardennes. Les parents des deux communes multiplièrent alors les démarches auprès de l’académie et de la mairie de Croix de Vie afin d’obtenir l’ouverture d’un cours complémentaire dans leur commune.

1941
Monsieur Baguet,inspecteur primaire, accepta finalement de nommer deux enseignants réfugiés,
Madame Girard (venue des Ardennes) et Monsieur Devin (originaire de l’Aisne). C’était habile. Alors que la création d’un cours complémentaire lui aurait été refusée par l’académie, il lui était possible d’autoriser l’enseignement du programme en obtenant de leurs académies d’origines le détachement de ces enseignants. Il espérait pouvoir, ultérieurement, faire entériner cette création. Pour sa part, le docteur Potel, maire de Croix de Vie, mit des locaux à disposition, rue De Gaulle (actuel magasin de chaussures «Arcazy»). Entre-temps, l’effectif des élèves était passé à 40. Pendant toute l’année 1941, le cours complémentaire resta mixte et fonctionna sans directeur et sans existence officielle.

1943
Le plan de Monsieur Baguet a fonctionné : le cours complémentaire mixte fut officialisé, des locaux, plus fonctionnels, furent promis, un directeur fut nommé en la personne de Monsieur Maratier, alors directeur de l’école primaire de Croix de Vie. Il réunit autour de lui une équipe d’enseignants dont les anciens élèves gardent encore un souvenir chaleureux : Messieurs Simon, Jutard, Devin et madame Girard assuraient les enseignements. Le succès du cours complémentaire mixte de Croix de Vie se doubla d’une extraordinaire activité sportive, véritable exutoire pour les jeunes et les adultes avides d’échapper, si peu que cela soit, aux vicissitudes imposées par l’occupation. C’est à cette époque que «Océan Sport» mit en place une importante section d’athlétisme. Les entraînements et les compétitions suscitèrent la ferveur des supporters enthousiasmés par les exploits de ces sportifs au stade de la Chapelle équipé d’un « parcours Hébert » selon les directives de Vichy. Des équipements sportifs apparurent : des bassins de viviers (pour crustacés) furent aménagés en piscine quai Gorin. Il s’agissait d’apprendre à nager aux enfants alors que l’accès de la plage de Saint Gilles en zone militaire allemande était interdit et que la plage de Croix de Vie, bien que autorisée, était hérissée de chevaux de frises. Dans le même temps l’enseignement catholique créa, pour les garçons, le cours complémentaire des Epinettes, futur collège de Saint Gilles et pour les filles, l’école Jeanne d’Arc. Enfin, plus tard et brièvement, un lycée technique fut ouvert rue Torterue. Les métiers de la pêche suscitèrent l’ouverture d’une école maritime rue de la Broche à Croix de Vie dans les locaux de l’ancienne Auberge de Jeunesse, vestige du Front Populaire. Cette école sera transférée avenue de la plage. C’est également à cette époque que fut ouverte la Maison Familiale Rurale à la Bouchère.

1944-1945
C’est alors que Saint Gilles ne voulant pas être en reste, en sa qualité de chef lieu de canton, obtint de l’inspection d’académie un cours complémentaire. Il était politiquement difficile de supprimer le cours complémentaire mixte de Croix de Vie Il fut donc décidé de maintenir les deux établissements au prix de la mixité. Un cours complémentaire fut réservé aux filles à St Gilles. Sa direction fut confiée à Madame Métais également chargée d’enseignements et dont l’équipe pédagogique était composée de Mademoiselle P. Baudry (future Madame Bourdet) et de Mademoiselle Simon. Le nouvel établissement occupa la maison Merveau, à l’angle de l’actuel quai Garcie Ferrande et de la rue Gautté. Cette maison de maître avait de l’allure. Le charme de ces locaux, par ailleurs peu fonctionnels, fit néanmoins dire à l’inspecteur général que le cadre « était digne de Colette ». Le cours complémentaire de Croix de Vie, désormais réservé aux garçons, garda son directeur, Monsieur Maratier, mais perdit sur le champ plus de la moitié de ses effectifs qui purent être reconstitués dès la rentrée suivante. L’enjeu était de taille car de l’effectif des élèves dépendait celui de l’équipe d’enseignants. C’est ainsi que Monsieur Jutard vint renforcer l’équipe d’enseignement en qualité de professeur de mathématiques.

1947-1949
Les deux établissements bénéficièrent de l’appui du docteur Potel, maire de Croix de Vie et de celui de M. Bocquier, ancien directeur de l’école Normale, tous deux s’attachant à ce que les deux établissements bénéficient de bâtiments corrects et soient bien équipés. Pour leur part les enseignants des deux cours complémentaires mirent un point d’honneur à permettre, à leurs élèves de réussir. 85% des élèves présentés par le cours complémentaire des garçons furent reçus au brevet. Dans la même période 14 élèves réussirent le concours d’entrée à l’Ecole Normale dont l’un d’eux fut reçu premier au concours général de mathématiques. L’obtention du baccalauréat, moins briguée, était aussi plus rare car elle exigeait le départ en internat soit au lycée de la Roche sur Yon, soit à Nantes. Le succès au concours d’entrée à l’école Normale était une spécialité reconnue du cours complémentaire des filles. Réussir le brevet élémentaire était une victoire qui permit à des jeunes filles de Saint Gilles et de Croix de Vie de se présenter avec succès aux concours proposés par l’administration, les postes, le Trésor Public et les banques… C’était pour elles la garantie de pouvoir se donner un avenir et une autonomie économique. Ainsi se voyait récompensé le travail acharné, proche de l’abnégation, que les enseignants assumaient depuis 1945. Madame P. Bourdet se souvient de semaines qui enchaînaient 30 heures de cours hebdomadaires, suivies des corrections et de la préparation des cours suivants.

1962
Le cours complémentaire de filles, devenu collège d’enseignement général (CEG) s’installa dans l’école neuve «Edmond Bocquier» avec pour directrice Mademoiselle Hélène Porchier

1968
Après maintes réformes, le collège unique d’enseignement secondaire (CES) Garcie Ferrande, dirigé par Monsieur Rousseau et son adjointe H. Porchier, reprit le flambeau et regroupa filles et garçons. Les cours furent assurés par une équipe élargie regroupant les enseignants des cours complémentaires et du secondaire. Depuis lors, les réformes se sont succédées. Reste intacte l’ambition des enseignants de donner à leurs élèves toutes les chances d’avoir un avenir selon leurs aspirations.

Avec le concours de R.Berthomé et D. Rivalin, anciennes élèves.

Sources : documents aimablement prêtés
et commentés par Monsieur et Madame Bourdet,
enseignants à Saint Gilles- Croix de Vie

Bulletin 2012 Histoire - Récits - Mémoire

Le parler des marins locaux

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Maurice Guittonneau a dressé un lexique qui s’enrichit tous les jours, nous poursuivons ici la publication d’extraits de ce lexique. V.I.E. vous invite à le compléter.
A Vous !

  • Gueudé ………Se dit quand il en est plein en un lieu (il en est gueudé) ou être gavé (je suis ou il est gueudé)
  • Gueuse (f)…. Poids (pierre, ciment, bouquet de chaînes, autres) fixé sur un orin muni d’un flotteur (bouée) qui sert à maintenir les engins de pêche dormants, palangres, filets et autres
  • Gut’ (m) …… Fil d’un seul brin, autrefois en crin, actuellement en nylon, qui sert généralement à monter les hameçons sur des lignes ou palangres
  • Gros ventre (m)…crust… Crevrette de rivière
  • Goulet’.(m)……. Entrée, passage étroit qui sert à pièger les crustacés,poissons dans les casiers et filets
  • Goulu-e- d’avoyette … Grande goule, bavard
  • Grenasse (f)…. Averse, un grain..
  • Goindrou … Plein de vase, sale….
  • Gadreuille (m)…. crust… Petit crabe noir de rocher (à forme carrée)
  • Grelé..aïl… se dit des crustacés lorsqu’ils portent leurs oeufs en externe
  • Godaille (f)…. Part de poisson retenue sur la cotriade pour la consommation de l’équipage au café au retour de la marée de pêche (surtout l’après-midi)
  • Gobeuille (f)…. Déchet, carapace vide de crustacés, huîtres, moules …
  • iein pi deux ……Expression démonstrative. Lors d’une conversation avec une tierce personne : constat qu’il y a à foison de coquillages ou de choses à ramasser. On ramasse, on ramasse et il en reste toujours – «Bon sang, il y en a iein pi deux».
  • Josia (m)….. crust… petite étrille (pêchée dans les casiers à crevettes)
  • Jambe ….. Patelle (bernique)
  • Land’corde (m)..Palangre de côte. Utilisée pour la pêche sur l’estran ou en rivière
  • Loubine (f)…..pois. le Bar
  • Loche (f)…….pois. Chat de mer
  • Limée (f)……Longue irisation sur l’eau, longue traînée d’algues ou autres sur l’eau
  • Lucet’ (m)…. Partie du casier qui sert au passage des crevettes, crabes pour les piéger
  • Lame (la)… une Houle régulière qui déferle sur la côte
  • Moucque (f)…Coq.. la Moule
  • Mâcre (f)…coq. Pousse-pied (Anafite)
  • Marques (f)…Alignements, relevés, repaires (bois, clocher, dune, maison,….)
  • Maraîchine (f)… Gros nuage qui monte à l’horizon qui annonce un grain
  • Marache (f)….poiss …Lotte (ci-dessous)
  • Margatte (f)…poiss ….Seiche
  • Matte (f)……. Banc de poissons apparent en surface de l’eau
  • Morte …… Se dit de la mer quand elle est très calme et par de même qu’il n’y a rien à pêcher,(la mer est morte).
  • Mange-merde (m)… oiseau, Labbe : gros goêland noir de la famille des stercoraires qui se nourrit de proies arrachées aux autres oiseaux marins
  • Moque (f) …..Verre de vin, ou autre
  • Marcibré ……. Plein de douleurs
  • Martourit’ ……plein de bleus (meurtri)
  • Mottée (f)……parcelle de culture enclavée dans les dunes (bossis)
  • Meille ou Meuil (m)…Poiss. un Mulet
  • Mouver (faire)… Lorsque les poissons sont au repos ou en cache c’est le fait de l’entrée de ceux-ci en activité dû aux changements, de marée, de température de l’eau …du départ des prédateurs
  • Mouver (les fonds)…C’est le fait de changer la nature des fonds marins, suite aux tempêtes, aux changements de courants marins…
  • Mangeaison .(f) … qui se dit de la nourriture des poissons qui varie selon l’espèce et la grosseur des prédateurs
  • Nappi * …. Etre trempé par la pluie au travers des vêtements, jusqu’à la peau, trempé à la pia

M. Guittonneau
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