Association VIE Vendée » 31 janvier 2014

Daily Archives: 31 janvier 2014

Bulletin 2014 Les dossiers de VIE

Valorisation du patrimoine.

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Des nouvelles de l’AVAP, enfin !
La loi de Grenelle II du 12 juillet 2010 instaure l’établissement d’une Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP) en remplacement des Zones de Protection Prioritaire de l’Architecture et du Patrimoine (ZPPAUP) institué en 1991. L’objectif de l’AVAP maintient la valorisation du patrimoine bâti et veut, de plus, tenir compte des avancées engendrées par l’usage de nouveaux matériaux ainsi que des contraintes réglementaires et législatives nouvelles telles que l’accessibilité, le développement durable et les risques d’inondation. L’AVAP se doit donc de définir un périmètre capable de rendre compte de ses objectifs et des contraintes à satisfaire. Dans ce but, le Conseil Municipal du 14 octobre 2013 a décidé la mise en place d’une commission locale consultative de 15 membres et de 4 suppléants réunissant des représentants de la commune, de la Communauté de Communes au titre de l’urbanisme, de l’environnement et des travaux, des représentants de l’Etat et des personnes qualifiées, du monde associatif (en l’occurrence V.I.E.), du CAUE, de l’entreprise Signavision et d’un architecte. La commune a la charge d’organiser l’information et la concertation au moyen de ses supports de communication et de la presse locale. Un prestataire spécialisé sera chargé de mener les études préalables à l’établissement de l’AVAP. Pour un coût pré-estimé et budgété pour l’exercice 2013 à hauteur de 44 000 euros HT. L’AVAP, moins contraignante que la ZPPAUP, définira les conditions de la valorisation et de préservation du patrimoine urbain, architectural, témoin de l’histoire locale. La tendance poussant à la densification du tissu urbain et à l’investissement des «dents creuses» peut aussi induire une rentabilité du foncier en termes d’espace et de finance. Face à ces pressions, l’AVAP aura fort à faire pour contribuer à la valorisation et à la préservation de notre patrimoine bâti. Du moins sommes nous en bonne voie pour nous doter d’une règle du jeu communale.

Le cas des murs de l’église de Saint Gilles est révélateur de ces désordres puisque des pierres se détachent de temps en temps. Un périmètre de sécurité autour de la tour du clocher a été mis en place en sept 2013. Bonne nouvelle des restaurations sont prévues en 2014 des deux églises. Certains murs laissent tristement apparaître leur fourrure au niveau d’échancrures qui les fragilisent d’autant plus. Photo V.I.E.

Le cas des murs de l’église de Saint
Gilles est révélateur de ces désordres
puisque des pierres se détachent de
temps en temps. Un périmètre de sécurité
autour de la tour du clocher a
été mis en place en sept 2013. Bonne
nouvelle des restaurations sont prévues
en 2014 des deux églises.
Certains murs laissent tristement
apparaître leur fourrure au niveau
d’échancrures qui les fragilisent d’autant
plus. Photo V.I.E.

La restauration des murs en pierres de lest a son mode d’emploi.
En mai 2013, à la demande de V.I.E., Alexandre Billon, architecte des bâtiments de France, lui a remis une étude détaillée et riche d’informations concrètes permettant aux propriétaires de murs en pierres de lest de faire le diagnostic de l’état de leur murs de clôture et d’habitation construits avec ce matériau et de porter remède à leurs détériorations dans les meilleurs conditions. Cette étude a été remise aux autorités compétentes et en toute priorité au Conseil Général qui dès l’origine à bien voulu subventionner son financement. V.I.E. tient cette étude à la disposition des propriétaires intéressés. Certains d’entre eux l’ont déjà consultée utilement. Au-delà de la mise à disposition de cette information propre à préserver ce patrimoine qui fait le charme de nos quartiers anciens, V.I.E. se préoccupe de permettre aux propriétaires d’accéder à des aides financières nécessaires en cas de restauration. A cet effet V.I.E. souhaite que le futur règlement de l’AVAP préconise cette préservation et la favorise en prévoyant d’apporter l’assistance technique de ses services. Cet appui justifierait de l’intérêt collectif que représente ce patrimoine concourant à l’identité de notre ville et donnerait des arguments solides aux propriétaires qui souhaiteraient solliciter une subvention auprès de la Fondation du Patrimoine. Cette démarche devrait s’inscrire, plus largement dans la définition de la politique locale de préservation et de valorisation de notre patrimoine communal.

Bulletin 2014 Les dossiers de VIE

Nouvel agrément pour V.I.E.

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En 2012, l’Association V.I.E. fut informée par la Préfecture de la Vendée que toute association agréée en qualité d’association locale de préservation de l’environnement perdrait son agrément, réservé désormais aux associations départementales, à partir de décembre 2013. V.I.E. n’a pas manqué de faire observer auprès des services publics compétents que cette disposition réglementaire portait atteinte à la vie démocratique locale sur des sujets aussi sensibles que l’environnement et la gestion du foncier en zone littorale. Forte de sa conception élargie de la préservation de l’environnement intégrant l’amélioration du cadre de vie et la valorisation du patrimoine, V.I.E. a décidé de solliciter son agrément en qualité d’associations des usagers ainsi que le prévoit le code de l’urbanisme. Le 14 mars 2013, V.I.E. déposa sa demande d’agrément largement étayée par la présentation de ses activités depuis sa création. En juin 2013, par arrêté N°13-DRCTAJ /1- 593, V.I.E. reçut de la Préfecture de la Vendée la notification de son agrément au titre d’association locale d’usagers. Dès lors, V.I.E. est autorisée à solliciter auprès des autorités compétentes le droit de participer à toutes consultations en ce qui concerne le schéma de cohérence territoriale, les schémas de secteurs, de plan de sauvegarde et de plans locaux d’urbanisme. V.I.E. se réjouit de voir ainsi confirmer sa légitimité à intervenir dans les domaines de ses missions qui ne vaudra que pour autant qu’elle soit largement étayée par sa proximité avec les enjeux locaux.

Gérard Roches
Bulletin 2014 dossiers d'actualité

Le point sur les futurs aménagements portuaires

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La construction de la future usine Bénéteau prend du retard. Pour autant le groupe Bénéteau se félicite d’avoir misé sur son développement à l’international. Les ventes de grosses unités à moteur repartent à la hausse. Tout en représentant 30% des parts de marché de la plaisance à l’échelle mondiale, Bénéteau veut garder son ancrage vendéen historique. Confi ante en l’avenir du groupe, la ville fait le pari que l’usine sortira prochainement de terre et tient à ce que rien ne vienne freiner davantage la mise à l’eau des fameuses unités de 60 pieds et plus dans le port de Saint Gilles Croix de Vie. Après bien des études et de nombreuses consultations d’experts, il s’avère que la solution la moins coûteuse et la plus sûre est l’implantation d’une potence rotative sur l’ancien site de la criée. Lors d’une réunion le 25 janvier 2013 avec les services de la Préfecture, l’ensemble des parties prenantes s’est prononcé en faveur de la mutualisation de cet équipement utile à la mise à l’eau des unités de plaisance et des chalutiers.

 

Schéma de potence rotative

Schéma de potence rotative

Reste à définir le parcours de l’acheminement des bateaux depuis l’usine jusqu’au port de pêche. La ville a confié cette tâche à l’entreprise AlteAd Augizeau, l’un des transporteurs accrédités par Bénéteau. L’itinéraire préconisé passe par la RD38B, sort au Fenouiller, franchit le rond- point de Bricomarché puis, après une reprise de la RD38B jusqu’au rond-point des pompiers, emprunte le boulevard Pompidou, la rue Marcel Péault, le quai de la République, franchit la voie ferrée au passage à niveau en face de la mairie et arrive sur la deuxième darse du port de pêche. Les rondpoints qui se succèdent depuis Vendéopôle devront être requalifiés et le passage à niveau devra être élargi. A cet effet la mairie a mené une série de réunions avec Réseau Ferré de France et les services compétents de la SNCF. L’enjeu est de neutraliser le moins longtemps possible l’accès des voies. Finalement a été retenu le principe de programmer l’élargissement du passage à niveau à 30 m en même temps que sera entreprise la modernisation de la voie prévue en juin 2014. Ce choix permettrait de gagner deux ans avec le moins de gêne possible pour les voyageurs.
Faute de connaître précisément le calendrier de construction de l’usine, largement tributaire, de la conjoncture économique, il a été décidé que la pose de sa première pierre donnerait le coup d’envoi des travaux d’adaptation de la voirie. Ce ne serait que dans un troisième temps et à la condition qu’un rythme soutenu de production des unités de plaisance le justifie que des aménagements portuaires plus lourds seraient entrepris. L’approfondissement des fonds du port à la cote -3 NGF et la construction d’un troisième ponton le long des quais du Port Fidèle et Rivière ne sont donc pas d’une actualité brûlante. Le ponton 8 peut suffire pour permettre l’accastillage des premières unités de plaisance*.
La ville souhaite pouvoir engager les travaux d’élargissement du passage à niveau estimés à 300 000 euros HT dès 2014 si ses partenaires confirment leur participation financière impliquant respectivement la Région à hauteur de 20% du coût des travaux, le Département dans une proportion identique et la Communauté de Communes à hauteur de 25%. Une compensation fi nancière est envisagée en faveur des professionnels de la pêche. La complexité et l’enjeu du projet justifi e un suivi très attentif de la part des services de l’Etat, des collectivités territoriales concernées outre la mairie, de la CCI et des marins pêcheurs, de l’Union des Mareyeurs de Vendée, de représentants des usagers de la plaisance Vendée, de l’association des plaisanciers de la Vie et de la SEMVIE. Au-delà c’est l’ensemble des habitants de la Commune qui est concerné. Une enquête publique relative au lancement de chacune de ces phases s’impose.

Les trois phases de travaux estimées en 2013 à un coût
de 3 896 965 euros HT se détaillant ainsi :
Phase 1 et 2
Fondation pour la grue ....................150 000 euros HT
Travaux de voirie sur site ....................70 000 euros HT
Potence rotative ...............................280 000 euros HT
Elargissement de la voie ferrée ........294 965 euros HT
Aménagements routiers en ville .......402 000 euros HT
Total ...............................................1 194 965 euros HT
PHASE 3
Ponton de 200ml et déroctage ......2 700 000 euros HT
Total des travaux ...........................3 896 965 euros HT
Gérard Roches