Category Archives: Les dossiers d’actualité

Bulletin 2013 Les dossiers d'actualité

Les projets de l’hôpital local

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Outre le fait que l’hôpital fasse partie de l’histoire sanitaire et sociale de Saint Gilles Croix de Vie, cet établissement a vocation à être le pivot d’une prise en charge hospitalière de proximité ainsi que l’a exposé son directeur, Monsieur Chapotot lors de la conférence qu’il a prononcée à l’invitation de V.I.E. le 8 juillet 2010. En 2012 l’hôpital local a appris que son projet de déménagement sur les vergers d’Eole ne pouvait aboutir. Il lui reste à se reconvertir sur place.

Actuellement, l’hôpital local met à la disposition de ses patients, 10 lits de médecine et 29 lits de soins de suite et de réadaptation. De plus, une convention de direction commune a été mise en place avec l’AMAD qui pilote le service de soins infirmiers à domicile pour une centaine de places. Enfin, l’hôpital s’est attaché à développer une meilleure coordination des soins avec les médecins de ville afin d’éviter aux patients, si possible, l’étape d’une hospitalisation aux urgences à l’hôpital de Challans.

L’hôpital local assure aujourd’hui la prise en charge de 350 séjours en médecine pour une durée moyenne de 9 jours quand l’objectif assigné est de 200 séjours pour une durée moyenne d’une douzaine de jours. Fort de ces bons résultats, l’hôpital local se donne pour objectif d’augmenter sa capacité d’accueil à 60 lits afin de passer à 20 lits médicalisés et 39 lits de soins de suite et de réadaptation.

Cette capacité d’accueil renforcée compléterait efficacement les 24 lits d’hébergement temporaire installés au centre d’Hébergement Temporaire géré par l’AMAD*. Ainsi décrite, la démarche de l’hôpital dessine progressivement la mise en place d’une filière complète de prise en charge en gérontologie tout en privilégiant la proximité avec les habitants et la complémentarité des rôles avec l’ensemble du dispositif de soins du canton.

En cela, cet établissement répond aux orientations de l’Agence Régionale de Santé. L’hôpital se donne deux ans à trois ans pour réaliser ces objectifs en deux ou trois étapes, sans exclure la construction d’un bâtiment, sur ses terres, si les finances suivent. Sa démarche s’inscrit dans la reconfiguration de la carte sanitaire régionale qui prévoit la création d’un centre hospitalier général intégrant l’hôpital de Challans et l’hôpital local de St Gilles Croix de Vie. Les habitants de St Gilles Croix de Vie ne peuvent que se satisfaire de voir ainsi conforter l’offre locale de soins hospitaliers.

Michelle Boulegue

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La piste cyclable bientôt au bout du monde

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En 2013, la commune prévoit de prolonger la piste cyclable de Boisvinet jusqu’au passage à niveau, à hauteur du « bout du monde » en conservant l’esthétique de la piste cyclable de la corniche de Sion.
Ce tronçon fera partie de la vélo route dont le tracé va de Roscoff à Hendaye. Un passage épineux, bien connu des promeneurs, se situe à hauteur de la maison des phares et balises. C’est un véritable goulot d’étranglement où se concurrencent, sans visibilité, les voitures, les cyclistes, les fauteuils roulants et les piétons avec ou sans poussette. La solution adoptée est de réduire la largeur de la chaussée en la faisant passer de 7 m à 5,10 m au bénéfice d’un trottoir de 1,50 m.
Le coût d’opération pour ce tronçon est évalué à 200 000 euros HT. Les subventions cumulées du Conseil Régional, du Conseil Départemental et de la Communauté de Communes ne concernent que les revêtements et le fleurissement. Le reste incombe à la commune.

Au-delà du «bout du monde», la poursuite du tracé de la piste devient un vrai casse tête.
La SNCF n’envisage qu’avec réticence la traversée du passage à niveau pour des questions de sécurité. Or, à priori, il serait envisagé que cette piste la traverse deux fois. Une première
fois pour rejoindre la quai de la République et une deuxième fois pour atteindre les quais du port de pêche. A leur tour, les marins sont vent debout contre un tel tracé. Ils font observer que les quais sont leurs lieux de travail et qu’ils n’ont que faire de supporter la gêne et les risques occasionnés par les passages de cyclistes. Une autre hypothèse soulève aussi une tempête d’objections. Elle consisterait à faire passer la piste le long du chemin des douaniers, à flanc du quai de la baie d’Adon au moyen d’un platelage en encorbellement. Rien de mieux pour banaliser le seul vestige qui nous reste de l’architecture portuaire du XVIème siècle qui fait tout l’attrait du site. Le prolongement du tracé de la piste cyclable soulève d’intenses discussions qui imposent de chercher d’autres hypothèses comme de déplacer les places de stationnement situées le long du quai de la République en les regroupant sur la parcelle mitoyenne de la mairie. La mise en sens unique achèverait de rendre les lieux plus praticables en été. Enfin V.I.E. rappelle qu’ il y a 5 ans, elle a étudié avec le Réseau Ferré de France la possibilité d’aménager le foncier de la gare à condition de préserver un linéaire de voies ferrées de 200 m (en vue de l’arrivée du futur TGV) et les voies de délestage. Le quai de la République a besoin d’aise et d’embellissement !

Jean-Luc Bolteau

Bulletin 2013 Les dossiers d'actualité

Des travaux d’aménagement pour le quai Gorin

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Le mois de novembre 2012 a vu la chaussée du quai Gorin s’effondrer à deux reprises à 100 m d’intervalle, minée par un réseau d’évacuation des eaux usées à bout de souffle. Voila qui met sous le signe de l’urgence l’aménagement du quai Gorin et sa préservation telle que la communauté de commune a prévu de réaliser à la suite du coup de semonce que nous a infligé la tempête Xynthia. La communauté de communes a retenu le Cabinet d’ANTERA (Nantes) pour réaliser les études de faisabilité. Il est préconisé de relever le niveau du quai et de construire un muret de protection le long du quai à + 80 cm.
L’infrastructure du quai devrait être aménagée afin d’abriter des bassins de rétention visant à freiner une brutale montée des eaux et à en réguler les flux. Il est prévu que, simultanément, la commune engagerait les travaux qui relèvent de sa compétence :

  • Réfection de la chaussée qui serait rétrécie à 5,50 m. Cette disposition ne fera pas obstacle aux passages bihebdomadaires des bateaux Bénéteau de 60 pieds qui devraient emprunter cet itinéraire jusqu’à leur mise à l’eau au port de plaisance.
  • Elargissement des trottoirs à concurrence de 2 m à hauteur de la poste et de 1,80 m le long des habitations.
  • Rénovation de l’ensemble des réseaux de ce segment de rue. Une évaluation en 2012 en a dénoncé le délabrement, ce qui explique, sans doute, les refoulements des eaux usées dont certaines habitations du quai Gorin et de rue du Puits Servanteau ont eu à pâtir.
Le quai Gorin le 12 octobre 2012

Le quai Gorin le 12 octobre 2012

Les travaux devraient débuter en 2014. Les riverains doivent s’attendre à traverser quelques moments difficiles. La sécurisation du quai Gorin est à ce prix. Espérons qu’une tempête future ne vienne pas en démontrer l’insuffisance ! En guise de rappel à l’ordre, les pluies abondantes des 11, 12 et 13 octobre 2012 ont entraîné de nombreuses inondations dans des quartiers jusqu’alors épargnés. 31 rues ont été touchées côté Saint Gilles et 6 rues côté Croix de Vie dont particulièrement rue du Terre Fort au point qu’une automobiliste a été bloquée sous le pont rail reliant cette rue au boulevard Pompidou également touché. Le quai Gorin s’est contenté de voir ses bancs noyés jusqu’à leurs assises comme chaque hiver. La Commune a entrepris de dresser un inventaire de ces sinistres afin d’obtenir la reconnaissance de catastrophe naturelle par l’Etat. Ce qui ne manquera pas de soulager les habitants sinistrés. Les compagnies d’assurance savent combien il est difficile de prévoir les aléas climatiques. Il reste à prendre toute disposition afin d’en limiter collectivement les effets. L’observation des derniers sinistres donne à penser que le calibrage des canalisations et les dimensions des bassins d’orage devraient être augmentés afin de mieux réguler les afflux d’eau pluviale dont le ruissellement est aggravé par la macadamisation de plus en plus étendue des sols, de lotissement en lotissement. Au fait, où en est notre Plan Communal De Sauvegarde (PCS) ? En cours, nous fut-il répondu. Il en est de même pour le Document d’information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM). Les communes voisines, mieux loties, ont déjà mis ces documents sur leur site à la disposition de leurs habitants.

Michelle Boulegue