Merci tout d’abord aux adhérents qui nous rejoignent chaque année ; leur confiance en notre association engage la responsabilité du conseil d’administration, dans ses avis et ses appréciations. Mais selon qu’il s’applique aux dossiers initiés par V.I.E. ou aux dossiers que nous impose l’actualité, le mot «responsabilité» n’a pas le même sens.
Dans le premier cas, dans le cadre de ses statuts, V.I.E. engage des actions lourdes qui demandent recherches et démarches, vu leurs multiples aspects (historique ou géographique, administratif, juridique, financier). Citons en exemples la protection dunaire, la valorisation des murs en pierres de lest, la mise en oeuvre d’un service de transport urbain. Etre responsable, c’est, via ce bulletin, rendre compte avec scrupule et objectivité, de l’état d’avancement des dossiers, des difficultés rencontrées.
Dans l’autre cas, les dossiers d’actualité, leur approche passe par une phase de repérage des enjeux essentiels, condition nécessaire pour un
jugement réfléchi, «responsable». Exemple : le nouveau projet d’aménagement du site portuaire comporte des implications économiques (encore plus importantes en période de crise) telles, qu’elles sont susceptibles de modifier nos positions antérieures, et ce, quel que soit le pilote du projet, l’objet n’étant évidemment pas «d’être bien ou mal en cour».
Dans les deux cas précités (dossiers V.I.E., dossiers d’actualité) l’association doit rendre compte et assumer, mais n’a pas la charge d’une fonction et ne dispose pas du pouvoir décisionnaire. Ce restrictif démontre, si besoin est, tout l’intérêt d’un dialogue constructif avec les décideurs, pour éviter les polémiques inutiles.
C’est la meilleure façon d’asseoir sa crédibilité.
Gérard Roches