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Bulletin 2016 Les dossiers de V.I.E

De l’opération «Juin au jardin» à la création d’un jardin pédagogique, expérimental et solidaire

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En juin 2015, les pratiques respectueuses de l’environnement en ville ont été à l’honneur à Saint Gilles Croix de Vie, ce dont nous nous réjouissons. Dès 2011, la commune
s’était s’engagée sur une Charte «zéro phyto», pour le plus grand bénéfice des plantes sauvages et des insectes qui leur sont associés, autrement dit de la «biodiversité».
Durant ces quatre années d’expérimentation, grâce à l’engagement de son service «espaces verts», la commune s’est préparée à l’interdiction des pesticides dans les
collectivités, initialement prévue pour 2020, et dont la date, est désormais avancée au 1er janvier 2017. Depuis, la poussée d’herbes folles entre les pavés des rues, ou entre le trottoir et le mur de leur propriété a parfois heurté la sensibilité de certains habitants, provoquant quelques plaintes. Pourtant, l’herbe, ce n’est ni sale, ni dangereux; la végétation de pied de mur adoucit l’aspect trop minéral de certaines rues et les farandoles de plantes sauvages sont souvent très esthétiques. A l’inverse,  l’usage des produits phytosanitaires dans les espaces publics est nuisible à la santé de tous et tout particulièrement à celle des jardiniers de la ville et de nos jeunes enfants, dont le nez et les mains ne sont qu’à quelques décimètres du bitume. Il nous appartient donc à nous, citoyens, de changer de regard, de cesser de penser que ne pas désherber, c’est négliger un lieu, d’accepter la végétation spontanée et la faune qui l’accompagne. Ce sont des sentinelles de l’environnement, autrement dit, le signe d’un environnement sain. Pour aider à ce changement de regard, la municipalité de Saint Gilles Croix de Vie a répondu à l’appel du Syndicat Mixte de Marais, qui, dans le cadre de sa mission de gestion qualitative de l’eau, souhaitait sensibiliser les habitants de la commune sur l’utilisation des pesticides par les particuliers. C’est ainsi que l’opération «Juin au jardin» est née, en partenariat avec le CPIE Lognes et Grand Lieu. L’exposition «Sauvage de nos rues», l’ouverture de jardins, des conférences, des sorties botaniques, des animations sur l’espace dunaire entretenu par l’association V.I.E. sur le remblai,…ont rythmé la vie à Saint Gilles Croix de Vie de juin à août 2015. L’opération «Juin au jardin» a fédéré les eff orts de la municipalité et de ses services, mais aussi d’associations, de particuliers et de professionnels de l’environnement. Pour cette raison, ce fut un moment très positif pour la vie de notre commune. Cette sensibilisation, a enclenché une dynamique et nous espérons qu’elle sera reconduite à l’avenir, sous une forme ou une autre. Notre association a participé avec enthousiasme à cette action de sensibilisation. L’initiative «Juin au jardin» a été très appréciée, comme le montrent les retours positifs et les sollicitations pour «aller plus loin» que nous avons reçues.

Suite à ces retours, nous avons souhaité proposer aux habitants de Saint Gilles Croix de Vie de continuer, en 2016, la réflexion sur les pratiques de jardinage naturel tout en passant à l’action. Dans ce but, contact a été pris avec la municipalité, qui a accepté l’idée de mettre à la disposition des gillo-cruciens un espace pour créer un jardin
pédagogique, expérimental, et solidaire:

  • pédagogique, pour découvrir et partager des savoirs autour des pratiques de jardinage naturel…
  • expérimental, car il s’agit de tester des méthodes nouvelles, s’inspirant de l’agroécologie, et plus particulièrement de la permaculture, encore peu utilisées par les jardiniers…
  • solidaire, à travers des échanges entre participants ou avec des jardiniers plus expérimentés, le partage des expériences acquises à d’autres, et le don de légumes lorsque le jardin commencera à être productif…

Ce projet, dont vous trouverez les principes dans l’article qui suit, sera affiné en collectif, dans le cadre du groupe de participants, ouvert à tous,
à partir de ce jour. N’hésitez pas à prendre contact avec nous, pour faire connaître vos envies d’agir, vos rêves, vos disponibilités.

Référente pour l’action «Jardin
expérimental… »: Michèle Tramoy 02 51 68 21 81 ou micheletramoy@wanadoo.fr

Bulletin 2016 Les dossiers de V.I.E

Des initiatives pour un environnement plus sain et plus solidaire

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La planète souffre, même dans notre Europe tempérée: élévation de la teneur en gaz à effet de serre, et son corollaire, le changement climatique et ses événements météorologiques exceptionnels; augmentation de la consommation de pesticides, avec des effets très importants en terme de perte de diversité biologique, qui atteint tous les groupes animaux et végétaux et ses impacts sur la santé humaine, de mieux en mieux connus. Par exemple, concernant les oiseaux, une étude publiée, lundi 3 novembre 2014 par Ecology Letters, révèle que la gestion actuelle de l’environnement en Europe apparaît incapable d’enrayer la disparition de nombreuses espèces d’oiseaux récemment encore considérées comme communes. L’étude dénombre 421 millions d’oiseaux en moins en trente ans.

Concernant les pesticides, une impressionnante expertise collective menée sur l’ensemble des connaissances internationales actuelles et pilotée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), rendue publique jeudi 13 juin 2013 (Le Monde), révèle que les pesticides sont impliqués dans un grand nombre de pathologies lourdes – cancers, maladies du sang, troubles neurologiques, malformations, etc. – dont l’incidence tend à augmenter dans le monde. Si la régularité des informations alarmantes a fi ni par provoquer quelques décisions politiques, comme celles d’interdire les pesticides dans les espaces verts et les rues en 2016 et chez les particuliers dès 2019… ces mesures, pour importantes qu’elles soient, n’en sont pas moins dramatiquement insuffisantes au regard des enjeux environnementaux actuels Heureusement, dans de nombreux pays du monde, des initiatives citoyennes émergent pour contrer ces politiques défaillantes: habitats ou jardins partagés, mise en place de circuits courts, de monnaies locales, de compostage de quartiers… (ainsi au coeur de ville, il est possible de s’organiser, par quartier, pour créer, en lien avec la commune, et faire vivre, un compostage de quartier, qui permettra de nourrir ses bacs à fleurs et des bacs de «comestibles» accessibles à tous). Ces initiatives ont plusieurs caractéristiques: elles permettent une moindre dépendance au pétrole des collectivités humaines par la relocalisation des activités économiques et l’encouragement de pratiques respectueuses de l’environnement, elles sont portées par des collectifs citoyens, hors institutions existantes ou avec le soutien de celles-ci, s’appuient sur des valeurs de solidarité, et se disséminent grâce à internet.
Décentralisées, elles allient réflexion, prises de décision et actions, chaque acteur de ces démarches étant partie prenante de chaque étape: c’est de la démocratie participative en actes. Nous pouvons aussi agir, individuellement ou en famille, pour limiter nos rejets de CO2 (et ainsi en limiter les effets désastreux), et pour redynamiser la biodiversité. Ainsi, tous ceux qui ont un jardin, un coin de balcon, une terrasse, un balcon (41% des français), peuvent y planter quelques plantes utilisables en cuisine (mélisse, thym, serpolet, ciboulette), qui sont aussi des plantes très mellifères, favorables aux abeilles, bourdons, papillons et autres pollinisateurs… Dans son jardin, même très petit, on peut composter les déchets verts, de taille, de tonte, de cuisine (pelures de fruits, fanes de légumes) directement en terre, ou en surface (ce qui reproduit le fonctionnement naturel des écosystèmes) ou dans un composteur… pour stimuler la biodiversité et nourrir le sol.

Pour limiter les transports trop importants liés au commerce alimentaire, on peut privilégier les achats de proximité, les marchés, et plus généralement les circuits courts Nous pouvons aussi viser le zéro déchet, ou tout au moins réduire notre consommation d’emballages inutiles, en achetant en vrac (farines, graines, gâteaux…mais aussi lessives, produits de nettoyage…) en remplaçant les sacs en plastique ou même papier, par les paniers, des contenants en verre que l’on fait remplir…en refusant les produits sur- emballés, et, bien sûr en refusant toute publicité…, Au lieu d’acheter des objets peu utilisés et encombrants, on peut investir à plusieurs, échanger, prêter…réparer ou faire réparer… On allégera ainsi sa poubelle, faisant de substantielles économies. On recréera du lien social, et on fera un ENORME CADEAU à l’environnement… et donc à nous-mêmes. Et nos enfants et petits-enfants seront fiers de nous!

Michéle Tramoy
Pour en savoir plus : « Collectif court circuit » Un collectif d’achat chez des producteurs biologiques dans le Nord Ouest Vendée JONSON Bea, Zéro déchet, ED J’ai lu, 2013 ou www.ZeroWasteHome.com Pour apprendre à réparer des objets : Les Repair Café du CPNS et du Centre social http://www.ouest-france.fr/pour-arreter-de-jeter-place-aux-repaircafe-3461327

Bulletin 2016 Parole d'adhérents

Des habitants de Saint Gilles Croix de Vie se veulent être une force de proposition

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Cinq Assemblées de quartier, quartier Croix-de-Vie, quartier Littoral-Boisvinet, quartier Saint-Gilles, quartier Epinettes- Vergers d’Eole, quartier Littoral Grande Plage, ont été initiées pour une durée de 2 ans, par la municipalité de Saint Gilles Croix de Vie. Elles ont commencé le travail de réflexion sur des thèmes divers, comme la circulation, l’environnement, le cadre de vie.

Date est prise, en juin 2016, pour une première synthèse. Elle se tiendra avec François Blanchet, Maire, et Josette Alabert, Adjointe déléguée à la vie démocratique, qui pilote le projet. Il est ainsi fait appel à notre esprit citoyen en permettant à chaque habitant de Saint Gilles-Croixde- Vie d’être associé à la vie de sa cité. Nous en reparlerons.