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Bulletin 2014 Les dossiers de VIE Nature et environnement

Joies et risques de la baignade sur la Grande Plage de Saint Gilles Croix de Vie

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Chenaux creusés par les courants d’arrachement - Photo V.I.E.

Chenaux creusés par les courants d’arrachement
– Photo V.I.E.

Devenu spot de référence du monde du surf (800 licenciés, 2ème club de France), la grande plage de Saint Gilles Croix de Vie attire de plus en plus de pratiquants de sports nautiques (surf surtout mais aussi, kitesurf, funboard, kayak) et amateurs de baignade. Pour autant, il y a lieu de prévenir des dangers de cette plage, les plus petits comme les piqûres de méduses et les plus sévères comme l’entraînement au large par des courants. La saison estivale 2013 des Maîtres Nageurs Sauveteurs (19 dont 6 CRS et 13 civils BNSSA) surveillant les 2,5 km de plage remarquable et particulière est révélatrice : 4 sauvetages vitaux (vie en danger), sauvetage de 76 baigneurs en difficulté et de 2 surfeurs, environ 500 soins bénins et 6 accidents graves ayant nécessité l’évacuation par les sapeurs pompiers (choc à la tête contre le remblai…), environ 2 enfants perdus par poste de surveillance lors des journées d’affluence, plus les incivilités (présence de chiens…). Concernant les courants, c’est lors de la marée montante en période de houle, que les risques d’être entraîné par un courant d’arrachement (lame de fond vers le large) sont les plus sérieux. C’est ce que nous ont confirmé les MNS, certains ayant été au cours de leur entraînement confrontés à ce type de phénomène toujours sur la grande plage de Saint Gilles Croix de Vie. La méconnaissance des recommandations peut être fatale au baigneur, même confirmé, s’il résiste imprudemment à ce courant. L’important pour tout baigneur emporté par un courant d’arrachement est de se rappeler du conseil suivant : Surtout ne pas paniquer, se rappeler de ce phénomène (d’où la connaissance minimum) et des conseils connus : ne pas tenter de résister au courant (même si l’on est un nageur expérimenté) et se laisser dériver en respirant calmement afin de conserver ses forces pour le retour. S’épuiser, s’essouffler est le meilleur moyen de se noyer. L’essoufflement survient en raison d’une respiration rapide qui n’élimine pas suffisamment le CO2. Petit à petit, le courant s’effacera, il sera temps alors de regagner sans affolement le rivage en se faisant pousser par les vagues déferlantes. Boire la tasse n’est pas grave, c’est l’essoufflement qu’il faut éviter. Signalons que les surfeurs (dont les éducateurs de surf effectuent également des sauvetages de baigneurs entraînés par ces courants). Concernant les méduses, il est déconseillé de se baigner ou de surfer parmi ces bancs de méduses. En cas de piqûre qui provoque une sensation de brûlure et des démangeaisons voire des nausées utiliser du sable chaud en tampon sur la plaie sans frotter, puis rincer à l’eau de mer, enfin passer une pommade anti-urticante. Des nécroses, observées sur la main de surfers, peuvent retarder la guérison. En cas de piqûres multiples, des réactions allergiques (avec vomissement et complications respiratoires) peuvent apparaître et devenir un réel danger pour les personnes vulnérables. Ceci dit, en toute prudence, bonne baignade à tous cet été.

Denis Draoulec

(*) BNSSA : Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique, accompagné d’un certificat de radiotéléphoniste et d’une formation de secourisme de niveau 2 (niveau des sapeurs-pompiers) et du permis bateau, soit une formation de 400 heures étalées sur huit mois d’octobre à mai.

Bulletin 2014 dossiers d'actualité

Le plan communal de sauvegarde.

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Saint Gilles Croix de Vie a adopté son Plan Communal de Sauvegarde en octobre 2013. Sur l’ensemble de son territoire, le niveau des risques majeurs auxquels la Commune est exposée est évalué au niveau 3, particulièrement au titre des inondations pour l’ensemble du pourtour du bassin portuaire ainsi que pour la rue du Puits Servanteau et le quartier du Maroc.

Son objet est de répertorier les risques nous concernant, de les cartographier, d’en évaluer l’importance tant en terme d’ampleur que de fréquences et d’identifier le moyen de les prévenir. Au-delà de la prévention, en cas de la survenue de ces risques et en fonction de l’urgence d’intervenir, ce plan définit la répartition des responsabilités et des rôles ainsi que le contenu des actions et leurs modalités de mise en oeuvre tout au long de la chaîne de décision impliquant tant la Préfecture, ses services, les services de la météo que la Communauté de Communes et la commune elle-même. Après avoir subi les inondations engendrées par Xynthia nous ne sommes pas surpris de constater que les risques d’inondation terrestre et de submersion maritime des quartiers limitrophes du quai Gorin occupent la première place, au niveau 3 sur l’échelle des risques. Viennent ensuite les risques de pollution maritime et/ou des eaux intérieures (rupture du barrage du Jaunay), d’érosion littorale, les risques technologiques, les risques sanitaires tels que canicule, les pandémies et enfin les risques sociétaux liés à des moments de rassemblement de foule lors d’expositions ou de feux d’artifice par exemple. Les risques liés à un glissement de terrain ou à un séisme ne sont pas négligés mais jugés peu probables.
L’alerte des populations concernées et leur prise en charge sont au coeur des dispositions envisagées selon le degré de gravité de la situation (alerte orange puis alerte rouge). La prise en charge des populations qu’il faudrait évacuer est également prévue ainsi que les lieux de rassemblement, place Kergoustin, parking de la Rivière et parking du cimetière des Terres Franches. En matière d’hébergement, la salle de la Vie, la salle de la Chapelle et les équipements sportifs seraient, sans surprise, mobilisés. La question est de savoir comment organiser les déplacements quand les voies d’accès seront probablement inondées et de toute façon interdites à la circulation ainsi qu’il est prévu. Notons enfin qu’en cas de pollution technologique nécessitant l’absorption de doses d’iode, il n’est prévu qu’un site de distribution, dans les services techniques de la ville dans la zone de la Bégaudière. Si approfondi que soit ce plan, la meilleure protection reste la prévention. Le relèvement du quai Gorin à 3,85 m et la protection du quai des Greniers joueront un rôle majeur en la matière. Enfin la sensibilisation du public est une nécessité de premier plan particulièrement pour les quartiers les plus exposés et dûment identifiés. La Communauté de Communes s’est dotée d’un système individualisé permettant d’alerter en trois appels les habitants les plus menacés par une submersion marine et/ou une rupture de barrage via SMS, téléphones fixes et portables. Il est également prévu de recommander aux populations exposées aux risques d’inondation et de submersion marine de s’équiper en sacs de sable ou à faire poser des batardeaux afin d’étanchéiser les huisseries. Mieux vaudrait ne pas attendre l’alerte rouge et que les habitations concernées fassent l’objet d’une expertise par les services compétents de la mairie afin d’éviter les affolements et l’impuissance devant l’inévitable quand il est trop tard. Des communes vendéennes ont pris cette question très au sérieux et ont même prévu de mettre certains équipements à disposition des riverains les plus exposés. Il est de bon ton de se vouloir rassurant mais pas au point d’endormir la vigilance. Il paraît qu’une tempête comme Xynthia ne se renouvellera que dans un siècle. Voire !

Michelle Boulègue

Source : Le Plan Communal de Sauvegarde de la ville de Saint Gilles Croix de Vie
Bulletin 2012 Les rendez-vous de V.I.E. Parole d'adhérents

Les adhérents nous disent

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La station d’épuration s’attaque aux mauvaises odeurs
Les habitants sous le vent de la station d’épuration devraient pouvoir déjeuner dehors sans restriction.
La bonne nouvelle est que les cuves laissées jusqu’à présent à ciel ouvert, largement responsables des émanations nauséabondes devraient être couvertes en 2012 selon l’engagement pris par le syndicat intercommunal gestionnaire.

Des frelons asiatiques dans le clocher de l’église Sainte Croix 
Les frelons asiatiques ont pris leur quartier dans le clocher de l’église Sainte Croix. Un apiculteur a pu observer leur manège. A chaque marché ces frelons font bombance auprès des étales de charcuterie et de poissonnerie car ils sont particulièrement friands de bulots.

Selon cet apiculteur «ces frelons sont pour le moment paisibles car ils ont assez de pitance mais leur rapide multiplication pourrait les rendre plus agressifs. Si l’on peut en compter 20 actuellement ils seront 200 l’année prochaine puis 2000 l’année suivante fidèlement attachés au clocher de l’église Sainte Croix». Il est d’autant plus urgent d’agir qu’on ne leur connaît pas de prédateur naturel.