Association VIE Vendée » 14 mars 2022

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Bulletin 2022 LA VILLE, HISTOIRE, ENJEUX ET PERSPECTIVES

SON NOM POUR UN JARDIN

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SON NOM POUR UN JARDIN

Le 9 octobre 2021, à l’initiative de la mairie de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, le nom de Jean Marcel Couradette a été donné au jardin public auquel conduit la délicieuse allée ombragée « Narcisse Pelletier ».

Quel meilleur endroit pour rendre hommage à l’engagement de Jean Marcel Couradette !

Après une longue carrière passée au service d’une coopérative agricole qu’il contribua à rendre prospère, cet ingé- nieur agronome décida de résider à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Il se mit alors tout naturellement au service de ses concitoyens, de la cité et de l’environne- ment.

Situé au croisement de ses incessantes allées et venues au chevet des dunes du Jaunay et de la Garenne, ce jardin lui doit d’exister.

Voici son histoire.

40 ans plus tôt, a été entrepris, le recalibrage du Jaunay afin d’assurer une meilleure irrigation des marais en amont. Les limons dragués et rejetés sur les berges risquaient, à la longue, par ruissellement, de réembourber le canal. De plus ces matériaux, bruts de coffre, offraient un spectacle désolé qui gâchait l’entrée de ville et le plaisir des promenades dans les dunes du Jaunay. La plantation des berges fut décidée tandis que leur aménagement en jardin public gratifiait la ville de jardins d’agréments sur la rive droite et de la promenade Narcisse Pelletier le long de la rive gauche.

Alors que les travaux progressaient vers l’écluse, Jean Marcel Couradette eut l’idée de conclure l’allée Narcisse Pelletier par un jardin public dédié aux enfants. Une roussière échevelée et infestée de moustiques, au débouché du Jaunay, s’y prêtait à peu de frais. Le conseil municipal approuva sa proposition. Mais des voix s’élevèrent, dénonçant la destruction d’une zone humide naturelle en pleine ville. Si la municipalité ne retint pas cet argument, il n’en fut pas de même pour Jean Marcel Couradette très attaché à la préservation des espaces naturels, gages de notre qualité de vie. Après avoir soupesé les arguments contradictoires, il considéra qu’un jardin public en pleine ville valait bien le sacrifice d’une zone humide quand les marais proches en étaient généreux. Cette anecdote illustre pleinement son engagement, toujours à la recherche de ce qui permet de concilier plutôt que d’opposer la préservation de l’environnement et la qualité de vie.

Finalement, les dernières plantes en place, les jeux de plein air installés et le grillage posé, le jardin fut immédiatement adopté par les mères et pères des tout petits à la recherche de coins ombragés, ludiques et en pleine ville.

C’est alors qu’un ami débarqua chez Jean Marcel Couradette, lui annonçant qu’un panneau accroché à la grille du jardin le baptisait « Square Couradette». La blague lui parut évidente mais le sérieux de son interlocuteur le décida à enfourcher sa bicyclette pour voir sur place ce qu’il en était. Là, l’attendait une petite compagnie hilare. Elle saluait en le charriant amicalement, son obstination à faire aboutir ce chantier au service des habitants et des plus jeunes d’entre eux. Ils avaient fait fort les amis, tant le panneau, aux dimensions et couleurs réglementaires, était à s’y méprendre !

La mairie au courant de la farce le fit enlever fissa. Sans commentaires de part et d’autre.

Et pourquoi pas ?

Ce fut l’avis de l’assemblée réunie, ce matin du 9 octobre 2021 à l’initiative d’un autre conseil municipal, bien informé et tout autant au service de l’environ- nement, qui baptisa, pour de vrai, le «Square Jean Marcel Couradette». Elle témoignait en toute amitié du souvenir durable qu’elle gardait de lui.

Parmi les personnes présentes, certaines se souvenaient avoir participé à la restauration de la dune de la Garenne, et à celle du Jaunay. La réussite de ces réalisations dut beaucoup au rôle de pivot que Jean Marcel Couradette sut jouer, comme conseiller municipal, secrétaire du CPNS et, plus tard, président de l’association « Valoriser les Initiative et l’Environnement (V.I.E.) ». A la charnière des pouvoirs, d‘action de la mairie et de mobilisation du secteur associatif, il n’eut aucun mal à convaincre les enseignants de venir avec leurs élèves renforcer les rangs des planteurs bénévoles d’oyats, ces piégeurs des sables apportés par les tempêtes d’hiver. D’année en année, la dune s’est ainsi réhaussée. Plus déterminant encore fut d’avoir associé à ces plantations la transmission, aux enfants, de savoirs leur faisant comprendre les forces et les faiblesses de la nature et préparant ainsi la relève à son chevet. Pour preuve, les enfants devenus adultes se souviennent. La dune de Garenne restaurée témoigne de l’efficacité durable de ces engagements partagés.

Tandis que, ce 9 octobre, l’assemblée se dispersait lentement, échangeant par petits groupes les dernières anecdotes que leur inspirait la rencontre, des enfants reprirent possession des balançoires. Les rayons d’un soleil d’automne lustraient les branches des pommiers conduites en espalier.

Le square Jean Marcel Couradette avait tout le temps de leur raconter ce que la nature attendait d’eux en échange de ses bienfaits.

Michelle Boulègue

 

Bulletin 2022 LA VILLE, HISTOIRE, ENJEUX ET PERSPECTIVES

LE NOUVEAU LYCEE FAIT SA RENTREE

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LE NOUVEAU LYCEE FAIT SA RENTREE

Premier lycée d’enseignement général et technologique public de notre territoire, cet établissement participe à son désenclavement par son ouverture aux réalités éducatives, économiques et sociales locales. V.I.E., attachée à promouvoir les initiatives contribuant à valoriser notre environnement naturel, patrimonial et socio-économique, salue l’ouverture de ce nouveau lycée, vecteur de développement dans toutes ces dimensions.

Sous réserve de la montée en charge du lycée jusqu’à son rythme de croisière en 2023, les habitants et usagers du nouveau quartier péri-urbain « Les Vergers d’Eole » semblent globalement satisfaits par l’édification de cette imposante construction ainsi que du fonctionnement de la plateforme des transports scolaires gérée avec une précision d’horloge suisse.

L’architecture du lycée, largement ouverte sur son environnement annonce le projet pédagogique préparant les élèves à être mobiles et ouverts aux évolutions de leur futur. C’est ainsi que, outre l’enseignement général, les enseignements technologiques visent des métiers recherchés sur notre littoral et au-delà, notamment dans les secteurs du bien-être de la personne, et de l’intégration des nouvelles technologie dans l’habitat, prenant en compte en cela les évolutions de nos modes de vie et de notre environnement y compris climatique.

L’amphithéâtre du lycée public polyvalent de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Une salle de classe du lycée public polyvalent de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Le 2 septembre 2021, 227 élèves de Seconde franchissaient pour la première fois les portes de leur lycée flambant neuf, conscients de leur privilège. En 2023, le lycée aura atteint son effectif complet, toutes formations confondues.
Ils seront alors 900 élèves à parcourir les couloirs et à suivre leurs cours dans
des salles lumineuses et des ateliers disposant d’équipements de pointe.
Lancé en 2019, ce lycée est financé par le Conseil Régional des Pays de la Loire à hauteur de 47,6 M€ répondant en cela à la démographie dynamique qui caractérise le littoral vendéen.

La Communauté de Communes n’est pas en reste, qui finance des équipements sportifs de pointe tel qu’un redoutable mur d’escalade, une piste d’athlétisme, un stade et un terrain de football.

Ce lycée en impose. Ses architectes, sensibles à son environnement maritime et de bocage ont amarré trois bâtiments, totalisant 15 000 m2 le long du boulevard de la Bégaudière. A l’intérieur, une ambiance sobre et lumineuse est servie par une alliance de béton ciré et de bois clair.

D’un pas rapide, Monsieur le Proviseur nous fait découvrir les lieux, guidant nos regards. Ainsi découvrons nous la passerelle de bois, lancée, telle une coursive, à travers les hauteurs du hall vers les niveaux supérieurs.

L’amphithéâtre et la restauration se partagent le rez-de-chaussée. L’acoustique de ces lieux est particulièrement soignée et contribue à la qualité des échanges. L’amphithéâtre, lambrissé de bois, haut de plafond, meublé de sièges confortables disposés en gradins, n’a rien à envier à une salle de spectacle de bon standing. Il accueillera, outre les évènements du lycée et ses productions culturelles, les assemblées que la ville et les associations souhaiteraient y programmer. L’aménagement, le mobilier, l’éclairage du restaurant l’apparentent davantage à un restaurant d’entreprise soucieux du confort des salariés qu’à une cantine scolaire.

Aux étages supérieurs se succèdent les salles de cours, spacieuses et lumineuses, certaines équipées de laboratoires pour les enseignements scientifiques. Les salles les plus spectaculaires sont les ateliers destinés aux enseignements technologiques. Rien n’est laissé au hasard pour préparer les élèves de ces formations à une maîtrise de haut niveau de leur pratique professionnelle dans les secteurs des métiers de la beauté et du bien-être, ainsi que pour les métiers d’installateur de chauffage, climatisation et énergies renouvelables.

La visite se termine par la salle de documentation et d’information sobre, lumineuse et confortable. C’est probablement le lieu le plus largement ouvert sur les paysages au travers de vastes baies. Les ordinateurs sont présents et nous rappellent que les nouvelles technologies font partie intégrante de la pédagogie.

Une heure plus tard, dans le sillage de Monsieur le Proviseur, attentif à répondre à nos questions malgré son emploi du temps chargé, nous avons rejoint le hall d’accueil, impressionnés par les lieux et sensibles à l’accueil qui nous a été réservé.

Il nous reste à arpenter un vaste parking et à repérer un peu plus loin la plateforme de transport où arrivent chaque matin 36 cars scolaires. Un véritable défi logistique relevé chaque jour.

La salle de restauration du lycée public polyvalent de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Tout juste « mis à l’eau », ce lycée est d’ores et déjà le vaisseau amiral d’une flotte de 4 nouveaux lycées qui le rejoindront prochainement à Aizenay, Pontchâteau, Bouaye-Saint-Philibert- de-Grandlieu et Vertou.

Lucides quant aux enjeux de notre territoire confronté aux risques climatiques, au vieillissement et à la diversification de notre population ainsi qu’aux difficultés spécifiques de la pêche, le Rectorat, la Région des Pays de la Loire et la Communauté de Communes du Pays de Saint-Gilles ont uni leurs compétences pour aider les jeunes lycéens à préparer leur futur.

Gérard Roches

Sources : Entretien avec Monsieur Emmanuel Pierre, Proviseur du Lycée d’enseignement général et technologique public polyvalent de Saint-Gilles- Croix-de-Vie.

 

 

Bulletin 2022 LA VILLE, HISTOIRE, ENJEUX ET PERSPECTIVES

L’ECOQUARTIER DE LA CROIX EN DEVENIR

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L’ECOQUARTIER DE LA CROIX EN DEVENIR

– « Tu es sûre que c’est là ? » –

Elles s’attendaient à voir des grues surplombant un chantier bourdonnant. Pour le moment, leurs regards voltigent sur des champs dorés par le soleil couchant. Les deux amies se regardent, interloquées. Le projet du futur écoquartier, exposé le long du quai des Greniers tout l’été, les avait convaincues de venir s’y loger, dans la foulée de leur CDI tout neuf. Il leur faudra attendre un peu.

Les deux amies auraient tort de se décourager. Le projet avance, au rythme de tout projet d’urbanisme d’envergure.

Aujourd’hui où en sommes-nous ?

          1.AMBITIONS DU PROJET.

Dès son lancement, en 2015, ce projet s’est engagé à satisfaire les 20 critères lui permettant de prétendre au label « Ecoquartier » institué par le ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires et notamment :

  • Tenir compte des attentes des habitants et des contraintes du territoire.
  • Privilégier une approche participative, une gouvernance partagée et une évaluation en continu.
  • Choisir une urbanisation, une architecture et des aménagements au service de la qualité de vie des habitants, individuelle et collective, dans le respect de l’environnement.
  • Anticiper les évolutions climatiques et technologiques afin que le nouveau tissu urbain et l’architecture des logements favorisent les économies d’énergie et de ressources naturelles ainsi que la gestion des déchets, tout en satisfaisant à la qualité et aux modes de vie des
    habitants.
  • Intégrer l’impact du projet sur l’environnement et prévoir les compensations en
    résultant dans le respect des critères de
    développement durable.

          2.RETROSPECTIVE.

Comme tout projet d’urbanisme, celuici consacra 2/3 de son planning à la conception, à la concertation et à la négociation de 2015 à 2021.

2017 : CONSULTATION DES HABITANTS à partir d’un comité de vingt membres comprenant pour moitié des représentants du secteur associatif. En quatre séances, avec l’appui d’experts, ce comité a précisé les objectifs du pro- jet afin d’articuler étroitement les attentes des habitants au projet initial de la muni- cipalité et d’anticiper les évolutions afin que le futur quartier garde le cap des ambitions de ses promoteurs.

2018 : IMPLICATION ELARGIE DES  HABITANTS invités à participer à une réunion d’information et de consultation afin de s’approprier ce projet urbain et de préciser leurs priorités.

  • Mettre l’accent sur la mixité sociale.
  • Augmenter l’offre de logements, en location et en accession à la propriété prioritairement réservée aux jeunes ménages, à concurrence de 1 500 habitants en 15 ans, dans le respect des critères de développement durable compte tenu des évolutions climatiques.
  • Satisfaire aux économies d’énergie et de ressources naturelles ainsi qu’à à l’accès aux nouvelles
    technologies.
  • Adopter un plan d’urbanisation, de circulation, de végétalisation et des principes architecturaux, garants de la qualité de vie des résidents et d’une inscription harmonieuse dans le paysage et le bâti existant.

 

2019 : DESIGNATION DE L’AMENAGEUR ET CHOIX DES BUREAUX D’ETUDE.

  • Choix de de l’aménageur : le Groupe GIBOIRE, basé à Rennes.

30 entretiens auprès de potentiels futurs habitants de ce quartier sont réalisés, complétés par 15 consultations de professionnels et d’associations et des rencontres avec des citoyens « miroirs » .

 

2020-2021 : LES OBJECTIFS SE PRECISENT.

Située en zone naturelle et agricole, à proximité d’une zone commerciale, de services et d’équipements existants, la future ZAC de la Croix est accessible par la route de La Roche (RD 6).

Pour répondre à son ambition bioclima- tique, 53% des 720 logements prévus se- ront construits en collectif, 27% le seront en maison particulière et 20% du foncier sera réservé aux terrains à bâtir.

L’offre se répartira en 46% de logements régulés, 38% en accession libre et 16% en logements aidés.

Le choix d’une architecture largement ouverte sur les paysages induit, à ce stade des études, l’implantation des logements collectifs au sud, en limite de la zone humide, afin de ne pas faire obstacle à la vue et à l’ensoleillement des logements individuels et des petits collectifs regroupés au centre, dans la zone dite « Le Cœur ».

Le long du vallon du Grenouillet et en lisière de la pinède, les logements seront dispersés afin de ménager des percées visuelles sur les paysages diversifiés de la ZAC de la Croix. L’ensemble urbain ainsi créé est structuré par le croisement de deux axes, une pénétrante est-ouest reliant le centre commercial à la périphérie est du nouveau quartier via le vallon du Grenouillet et la pinède, et un axenord-sud arboré qui desservira des zones d’activités sportives et ludiques, de jardinage collectif ainsi que des équipements.
Un maillage de rues secondaires et de ruelles irriguera l’ensemble en privilégiant les modes de déplacement doux destinés aux piétons et cyclistes.

Les consultations se poursuivent afin de s’assurer de la concordance des avancées du projet avec les ambitions initiales. Deux ateliers de travail associant la ville et l’aménageur ont été programmés dans ce but.
Les professionnels ont été invités à suivre les avancées du projet et à donner leur avis. Les attentes des habitants du quartier de la Croix ont été recueillies afin de les intégrer au projet.
Une information mise en ligne, ouverte à tous, permet de suivre le projet.

Une plateforme « PARTICIP’LAB3 » est mise en place en 2021, afin d’aider les habi- tants à se projeter dans l’avenir de la ville.

          3.PERSPECTIVES

Mise en chantier de l’écoquartier en 2023 avec remise des clefs des pre- miers logements prévue en 2025.

Dans le même temps le volet environne- mental mobilise le secteur associatif car la ZAC de la Croix doit aussi permettre l’accueil de projets participatifs telle que la production légumière sur place et la vente en circuit court. Dans le même esprit une filière locale de recyclage de déchets est en réflexion.

Des points soulevés par l’association

V.I.E restent en suspens :

  • L’implantation et le nombre de bornes électriques restent à préciser.
  • La préservation des zones humides en bordure du Grenouillet s’inscrit en toute cohérence avec celle de la biodiversité soutenue par la mairie. Cette démarche est un atout pour le paysage et un facteur de régulation thermique. Comme tout choix en faveur du vivant, il n’est pas dénué de risques. Ainsi la qualité des eaux de ce cours d’eau assuré naturellement par la végétation aquatique et terrestre qu’il favorise restera à surveiller.
    • Où en est le projet de la micro-ferme ? Celui d’organiser à partir de sa produc- tion de légumes un circuit court d’approvisionnement du quartier et au-delà est séduisant. En savoir plus est très attendu.
    • La circulation intraquartier et les liaisons sont à préciser. Il reste un risque de voir le quartier traversé par des axes nord/ sud de liaison et de transit entre Le Fenouiller et la route de La Roche-sur-Yon. Les liaisons douces et un maillage dédié aux piétons et cyclistes sont à privilégier au service de la tranquillité et la sécurité des résidents.
    • L’exigence de satisfaire aux économies d’énergie devrait avoir une traduction plus explicite quant à l’orientation des bâtiments, leur isolation et leur ventilation.
  • Situé en périphérie de la ville, ce nouveau quartier en sera la porte d’entrée par la route de la Roche-sur-Yon. La concentration de collectifs dans cette zone afin de ne pas entraver la vue des résidences particulières peut à contrario faire obstacle à la qualité de l’entrée en ville en constituant un mur d’immeubles.
  • Si l’aménageur accepte de satisfaire aux exigences spécifiques à tout écoquar- tier, rien n’est dit en termes d’innovation architecturale dans l’énoncé du projet qu’il nous a été donné de consulter.

CONCLUSION.

Ce projet veut être une vitrine des ambitions urbaines et architecturales de la ville. Respectueux des critères de déve- loppement durable, attaché à la valorisation et à la préservation de l’environnement les concepteurs et réalisateurs de la ZAC de la Croix veulent aussi anticiper lucidement les évolutions climatiques. Ces ambitions seront d’autant mieux satisfaites que les habitants de la future ZAC seront associés en continu au suivi de sa gestion et de son évolution. L’enjeu est d’assurer au mieux son adaptation aux aléas. La vie civique d’un quartier ne se décrète pas. Anticiper les dispositions à prendre peut y contribuer.

Michelle Boulegue

Sources : Entretien avec les responsables du projet et dossier de présentation communiqué par le service d’urbanisme de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.