EDITORIAL
« L’eau » est le fil conducteur de ce bulletin tant cette
ressource vitale est sous tension.
Chaque été expose notre pays peu pourvu en nappes
phréatiques souterraines, au risque de pénurie d’eau sous
les effets conjugués de sécheresses récurrentes et de pics
de prélèvements.
Que faire ?
V.I.E. a consulté à ce propos, le président de l’Association
Syndicale des Marais de la Basse Vallée de la Vie, les
techniciens du Syndicat Mixte des Marais de la Vie, du
Ligneron et du Jaunay, le directeur du service assainissement
du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie Agglomération, des
pêcheurs de civelles, des botanistes, des jardiniers…
Nos interlocuteurs partagent une expertise des dynamiques
à l’œuvre entre les sols, le réseau des eaux, tant souterraines
que de surface de notre territoire, les zones humides de
notre arrière-pays, la mer.
Sans dramatiser, tous soulignent que le risque avéré du
manque d’eau n’est pas sans solutions. A condition de ne pas
nier son évidence, ni croire en une solution technologique
miracle qui nous épargnerait d’avoir à agir ensemble,
maintenant. C’est l’affaire de nous tous insistent-ils.
Collectivement, nous avons à prendre en compte l’impact
sur l’eau de ses usages, industriels, touristiques, agricoles et
de l’imperméabilisation des sols due aux extensions du bâti
et du réseau routier. Ensemble, nous avons à comprendre
les interactions entre les facteurs naturels et ceux,
provoqués par les activités humaines. Cette connaissance
partagée contribue à la mise en œuvre des solutions par
chacun, depuis sa place, consommateur, acteur social et
économique, décideur, institution. C’est en sachant articuler,
et coordonner les gestes quotidiens, les compétences
techniques, les responsabilités individuelles, collectives,
professionnelles, institutionnelles et politiques que nous
parviendrons à lutter contre le gaspillage, les mésusages et
les pollutions. L’enjeu est de garantir, pour tous, partout, un
accès durable et suffisant à une eau de qualité.
Les administrateurs de V.I.E.