Au mois de juillet 2007, nous avons repéré sur le remblai de la plage de St Gilles, au pied des immeubles Merlin, une zone où se sont développées spontanément des espèces sauvages de plantes caractéristiques du milieu dunaire. Certaines d’entre elles, sans être très rares, avaient pratiquement disparu depuis des années des dunes du Jaunay.
Nous avons alors recommandé à la Mairie de faire protéger cette zone, restreinte, par un enclos, dans le but de constituer une sorte de laboratoire d’observation des plantes de la dune et de leur évolution.
Ainsi protégé du piétinement et … des chiens, l’espace n’a pas été modifié par le service des espaces verts de la ville. De sorte que les plantes dunaires se sont développées ; mais ont aussi été envahies par des «mauvaises herbes».
Sensibles à notre démarche, Madame Anglade et le service «Culture» de la Mairie ont décidé de réaliser des panneaux explicatifs au niveau de cette zone. L’association V.I.E. a collaboré à cette action.
Par ailleurs, un groupe d’adhérents dynamiques et motivés a nettoyé la zone ,en enlevant les graminées de friche et en préservant soigneusement les jolis diotis cotonneux, luzerne maritime et autres plantes de la dune.
Cet espace va bientôt témoigner du souci commun de l’Association et de la Mairie de préserver la biodiversité et de faire oeuvre de pédagogie.

Ce patrimoine souffre d’être méconnu et de ce fait exposé à être malmené. C’est pourquoi, V.I.E a entrepris ces expertises afin de mieux faire connaître sa valeur, sa signification et sa fragilité auprès des décideurs locaux et des propriétaires. Dans ce but nous avons sollicité le concours d’un architecte du patrimoine afin qu’il puisse réaliser une étude de faisabilité précisant les modalités de préservation et de restauration de ces murs si particulier tant en ce qui concerne leur composition que leur montage. Il ne s’agit pas de figer ce patrimoine dans son état mais plutôt de mettre gracieusement à disposition des propriétaires qui le souhaiteraient toute information leur permettant de le préserver au mieux et de réaliser les aménagements nécessaires en toute connaissance de cause. Notre expertise démontre que tous les murs ne sont pas d’un égal intérêt cependant certains témoignent d’une diversité telle qu’ils sont en eux même une cartographie des échanges maritimes. C’est d’ailleurs à ce titre que le département «géographie» de l’université de Nantes, s’est intéressé à notre démarche au point qu’une étudiante résidant à Saint Gilles Croix de Vie fera de ces murs l’objet de son stage de fin de cycle. Denis Draoulec en assurera l’accompagnement sur place. Grâce à ce travail, certains pans de murs, particulièrement significatifs, pourraient faire l’objet d’une information à destination des passants si les propriétaires concernés en donnent l’autorisation.
C’est alors que nous rencontrons un problème de financement. Car la réalisation de l’étude de faisabilité, condition de la préservation de ce patrimoine dans de bonnes conditions, représente un coût qu’il serait déraisonnable pour V.I.E d’assurer à partir de ses seules ressources. Nous pouvons déjà compter sur une aide du Conseil Général qui est pour nous un véritable encouragement à poursuivre. Nous avons du constater avec regret que son appui n’était pas relayé localement en dépit de l’intérêt manifesté. Au moins avons nous reçu l’assurance que V.I.E sera associée aux consultations qui