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Bulletin 2025

LES ADHERENTS NOUS DISENT

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LA MAISON DES PHARES ET BALISES

Bonne nouvelle ! La restauration suivie de la réhabilitation de la maison des Phares et Balises, mise récemment à la disposition de la SNSM, pourrait être lancée en 2025 à l’initiative de Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie Agglomération et de la SEM des Ports avec le concours de la Fondation du Patrimoine. C’est une belle occasion de nous rappeler la place qu’occupe la Maison des Phares et Balises dans l’histoire maritime de notre territoire.

DES ASTICOTS DANS LES POUBELLES

Dans sa lettre du 15 novembre 2023, l’Agglomération annonçait la réduction de la collecte des containers d’ordures ménagères à 1 fois tous les 15 jours au lieu d’1 fois par semaine, et ce pour des raisons économiques et écologiques. Estivant, je n’utilise ce service que pendant l’été, résultat : à chaque levée, mon container de 240 litres débordait d’asticots, à se demander comment font les mouches pour arriver à pondre dans des sacs poubelles enfermés dans un container et, double peine, j’ai payé 0,99 € pour chaque sac poubelle déposé au point d’apport volontaire, mon container étant régulièrement plein avant la levée suivante. L’Agglo interpelée m’a proposé le forfait mixte : 12 levées au lieu de 17 et 40 dépôts gratuits en point d’apport volontaire au lieu de tous payant, pour le même prix annuel de 243,64 €. J’essaierai l’été prochain cette formule moins pratique que mon souhait d’une levée par semaine du 15 juin au 15 septembre.

J. Georger.

Bulletin 2023

LES ADHERENTS NOUS DISENT

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L’été caniculaire de 2022 n’a pas empêché que des feux de camps soient allumés dans les dunes du Jaunay
sur la commune de Brétignolles. Alarmés à juste titre, certains de nos adhérents ont alerté les services de
la commune. Un panneau placé par ses soins informe bien le public de l’interdiction de ces feux, mais de
façon trop discrète. Alors que nous allons devoir endurer des étés caniculaires de plus en plus fréquents,
des efforts soutenus de prévention s’imposent en les accompagnant d’une information percutante auprès
de nos concitoyens sur les risques engendrés par ces incivilités.

 

 

Bulletin 2016 Les dossiers de V.I.E

Des initiatives pour un environnement plus sain et plus solidaire

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La planète souffre, même dans notre Europe tempérée: élévation de la teneur en gaz à effet de serre, et son corollaire, le changement climatique et ses événements météorologiques exceptionnels; augmentation de la consommation de pesticides, avec des effets très importants en terme de perte de diversité biologique, qui atteint tous les groupes animaux et végétaux et ses impacts sur la santé humaine, de mieux en mieux connus. Par exemple, concernant les oiseaux, une étude publiée, lundi 3 novembre 2014 par Ecology Letters, révèle que la gestion actuelle de l’environnement en Europe apparaît incapable d’enrayer la disparition de nombreuses espèces d’oiseaux récemment encore considérées comme communes. L’étude dénombre 421 millions d’oiseaux en moins en trente ans.

Concernant les pesticides, une impressionnante expertise collective menée sur l’ensemble des connaissances internationales actuelles et pilotée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), rendue publique jeudi 13 juin 2013 (Le Monde), révèle que les pesticides sont impliqués dans un grand nombre de pathologies lourdes – cancers, maladies du sang, troubles neurologiques, malformations, etc. – dont l’incidence tend à augmenter dans le monde. Si la régularité des informations alarmantes a fi ni par provoquer quelques décisions politiques, comme celles d’interdire les pesticides dans les espaces verts et les rues en 2016 et chez les particuliers dès 2019… ces mesures, pour importantes qu’elles soient, n’en sont pas moins dramatiquement insuffisantes au regard des enjeux environnementaux actuels Heureusement, dans de nombreux pays du monde, des initiatives citoyennes émergent pour contrer ces politiques défaillantes: habitats ou jardins partagés, mise en place de circuits courts, de monnaies locales, de compostage de quartiers… (ainsi au coeur de ville, il est possible de s’organiser, par quartier, pour créer, en lien avec la commune, et faire vivre, un compostage de quartier, qui permettra de nourrir ses bacs à fleurs et des bacs de «comestibles» accessibles à tous). Ces initiatives ont plusieurs caractéristiques: elles permettent une moindre dépendance au pétrole des collectivités humaines par la relocalisation des activités économiques et l’encouragement de pratiques respectueuses de l’environnement, elles sont portées par des collectifs citoyens, hors institutions existantes ou avec le soutien de celles-ci, s’appuient sur des valeurs de solidarité, et se disséminent grâce à internet.
Décentralisées, elles allient réflexion, prises de décision et actions, chaque acteur de ces démarches étant partie prenante de chaque étape: c’est de la démocratie participative en actes. Nous pouvons aussi agir, individuellement ou en famille, pour limiter nos rejets de CO2 (et ainsi en limiter les effets désastreux), et pour redynamiser la biodiversité. Ainsi, tous ceux qui ont un jardin, un coin de balcon, une terrasse, un balcon (41% des français), peuvent y planter quelques plantes utilisables en cuisine (mélisse, thym, serpolet, ciboulette), qui sont aussi des plantes très mellifères, favorables aux abeilles, bourdons, papillons et autres pollinisateurs… Dans son jardin, même très petit, on peut composter les déchets verts, de taille, de tonte, de cuisine (pelures de fruits, fanes de légumes) directement en terre, ou en surface (ce qui reproduit le fonctionnement naturel des écosystèmes) ou dans un composteur… pour stimuler la biodiversité et nourrir le sol.

Pour limiter les transports trop importants liés au commerce alimentaire, on peut privilégier les achats de proximité, les marchés, et plus généralement les circuits courts Nous pouvons aussi viser le zéro déchet, ou tout au moins réduire notre consommation d’emballages inutiles, en achetant en vrac (farines, graines, gâteaux…mais aussi lessives, produits de nettoyage…) en remplaçant les sacs en plastique ou même papier, par les paniers, des contenants en verre que l’on fait remplir…en refusant les produits sur- emballés, et, bien sûr en refusant toute publicité…, Au lieu d’acheter des objets peu utilisés et encombrants, on peut investir à plusieurs, échanger, prêter…réparer ou faire réparer… On allégera ainsi sa poubelle, faisant de substantielles économies. On recréera du lien social, et on fera un ENORME CADEAU à l’environnement… et donc à nous-mêmes. Et nos enfants et petits-enfants seront fiers de nous!

Michéle Tramoy
Pour en savoir plus : « Collectif court circuit » Un collectif d’achat chez des producteurs biologiques dans le Nord Ouest Vendée JONSON Bea, Zéro déchet, ED J’ai lu, 2013 ou www.ZeroWasteHome.com Pour apprendre à réparer des objets : Les Repair Café du CPNS et du Centre social http://www.ouest-france.fr/pour-arreter-de-jeter-place-aux-repaircafe-3461327