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LA VILLE, ENJEUX ET PERSPECTIVES

LES COMMUNAUTÉS DE COMMUNES ET LE TRANSPORT : UNE CARTE À JOUER

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La météo agit directement sur la fluidité de la circulation au Pays de Saint-Gilles- Croix-de-Vie.

Le beau temps fait affluer les visiteurs sur nos côtes. La pluie fait sortir les voi- tures. À cela s’ajoute l’étranglement de la circulation au pont de la Concorde et sur la semi rapide.

Qui a la main pour favoriser une mobilité fluide et sécurisée ? Que dit la loi ?

La Loi d’Orientation des Mobilités (loi LOM) du 24 décembre 2019 remplace et complète l’ancienne Loi d’Orientation des Transports Intérieurs (loi LOTI) du 30 décembre 1982 avec pour objectif de supprimer les zones blanches exposant leurs habitants à un défaut de service en termes d’accessibilité aux transports, institués en tant que droit par la précé- dente loi LOTI. L’avancée que constitue la loi LOM est de favoriser l’organisation, à une échelle territoriale de proximité, d’une offre de transport cohérente, di- versifiée, plus accessible, moins chère et plus propre. En application de cette loi, les 900 Communautés de Communes auront à délibérer d’ici le 31 mars 2021 pour décider ou non de se donner une compétence transport. Les Commu- nautés de Communes peuvent convenir d’exercer cette compétence à titre pro- visoire ou définitif. À défaut la Région exercerait l’ensemble des compétences de mobilité en qualité d’autorité organi- satrice de la mobilité à l’échelle de son territoire.

Une opportunité à saisir ?

La loi LOM prévoit que la compétence«transport» obligatoirement attribuée à toute Communauté d’Agglomération confère à celle-ci le statut d’autorité organisatrice sur son territoire. Le gain en termes de cohérence est considérable quand l’enjeu est de concilier des usages privés, des offres de transport publiques et privées, des initiatives des collectivités locales, des compétences territoriales et publiques à articuler.

Cette opportunité est à la portée de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie dont les quatorze communes totalisaient, dès 2017, 45 000 habitants.

En sa qualité d’organisateur secondaire sur le territoire, la Communauté de Communes intervient pour l’organisation des circuits de transport scolaire des élèves domiciliés sur les 14 communes en assurant le transport des 2 274 élèves (ren- trée scolaire 2019/2020) fréquentant les établissements d’enseignement secondaire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (1 516) et de Challans (758).

Qu’attendre d’un tel statut ? L’énoncé et l’organisation d’une politique cohérente en matière de transport et de mobilité sont des facteurs clefs de développement pour le territoire.

Des initiatives ont été prises, ici et là, en ce domaine par les communes et la Communauté de Communes. En témoignent le «Gillo’Bus» à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, «l’Hilagobus» à Saint-Hilaire-de Riez, la ligne « la Littorale» du 4 juillet au 30 août, le projet du bipôle multimodal valorisant les ressources complémentaires de Saint-Hilaire-de-Riez et de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Par ailleurs, dans le cadre du programme

«ALEOP1», les lignes régulières 568 et 572 desservent un réseau de communes tandis que toutes les communes du territoire, Commequiers, Saint-Maixent, L’Aiguillon-sur-Vie et Landevieille sont desservies par le service «Transport à la Demande» selon des critères de priorité pour les usagers. Le bénéfice d’une desserte par une ligne régulière dépend de la fréquentation. Pour sa part, la Communauté de Communes a pris conscience de l’impact du transport sur le développement de son territoire ainsi qu’en témoigne un programme d’études lancé depuis 2014 selon 4 orientations :

  • Définition du schéma directeur du réseau de pistes cyclables.
  • Définition d’une nouvelle organisation du transport scolaire.
  • Définition d’un schéma d’aménagement d’aires de covoiturage.
  • Définition des perspectives d’évolution du transport à la demande.

À ce jour, à l’exclusion du schéma d’aménagement des aires de covoiturage laissé au point mort, la Communauté de Communes peut s’appuyer sur un ensemble de données prospectives quant aux trois autres orientations sans pour autant déboucher sur des décisions.

Les limites de ces initiatives viennent de leur dispersion et de leur faible intégration dans l’offre de transport public ou de réponse insuffisante aux attentes d’une mobilité cohérente (sans points noirs, sans franchissements insuffisamment sécurisés, sans discontinuité des chemins cyclables, sans destinations oubliées) des modes actifs.

Améliorer la cohérence entre objectifs et moyens à l’échelle du territoire d’une Communauté d’Agglomération permettrait de mieux satisfaire les attentes des habitants, de structurer une offre de transport à long terme, respectueuse de l’environnement, et de rationaliser la gestion des ressources de plus en plus contingentées. La définition et la mise en œuvre d’une telle politique transport relève d’une autorité organisatrice détentrice de la compétence transport telle que prévue par la loi LOM. L’initiative de cette politique et de l’adoption des modalités y concourant revient à la Communauté de Communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie à qui il appartient de se donner l’envergure et les compétences d’une Communauté d’Agglomération.

L’enjeu est d’importance en matière de développement de territoire. La diversité, l’accessibilité, le coût de l’offre de transport public sont facteurs d’une plus grande fréquentation, d’une moindre pollution et économisent les ressources collectives. C’est ainsi que nos modes de déplacement en solo influent sur les décisions collectives.

Si les instruments réglementaires et législatifs sont mobilisables au service de la mobilité collective reste la question de nos habitudes de déplacement et de nos capacités individuelles et collectives de les faire évoluer. C’est alors que le rôle du politique pour insuffler, encourager et arbitrer nos modes de déplacement est décisif.

Conclusion

L’importance du transport en tant que facteur de développement de territoire est mise en lumière par notre actualité locale :

  • La prochaine ouverture du Lycée à la rentrée 2021 met l’accent sur la nécessaire mise en place du schéma d’organisation du transport scolaire.
  • La volonté apparente des communes de Saint-Hilaire-de-Riez et de Saint-Gilles-Croix-de-Vie de s’engager conjointement dans l’aménagement du territoire intercommunal.
  • Le nécessaire prolongement de la piste cyclable côtière articulé au projet de pôle multimodal de Saint-Gilles-Croix- de-Vie.

Autant d’enjeux qui imposent l’exercice d’une autorité organisatrice ainsi que le prévoit la loi LOM offrant aux Communautés de Communes la possibilité de choisir entre :

  • Décider de se saisir de la compétence transport avant le 31 mars 2021 afin de jouer un rôle structurant de son territoire en partenariat avec le Conseil Régional des Pays-de-la-Loire.
  • Attendre de devenir Communauté d’Agglomération détenant obligatoirement la compétence transport d’ici 2022-2023 compte tenu de l’évolution de la démographie sur son territoire.

Michelle Boulègue

1 – réseau régional de transports en commun des Pays de la Loire depuis 2019

Sources : Se reporter au rapport élaboré par l’Association Sud-Loire-Océan (ASLO) :

«Orientations pour le bipôle multimodal de Saint-Gilles- Croix-de-Vie et de Saint-Hilaire-de-Riez.»

Bulletin 2020

LE FUTUR LYCÉE DE SAINT GILLES CROIX DE VIE, OUVERTURE EN 2021

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Le lycée polyvalent de Saint-Gilles-Croix-de-Vie sort des limbes.

PROJET DE LYCÉE A SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE.

Après un appel à candidature, le Conseil Régional des Pays de la Loire a retenu le projet du cabinet d’architecture Epicuria jugé « innovant, fonctionnel, sécurisé et respectueux de l’environnement ». D’un coût global de 45,4 M €,

900 lycéens bénéficieront de lieux d’enseignement, d’espaces conviviaux et d’échanges comme une salle polyvalente et d’un service de restauration. La résidence d’hébergement accueillera 80 résidents avec une possibilité d’extension à 120 places. De même la capacité d’accueil du lycée pourra s’étendre à 1 100 élèves.  Les travaux d’infrastructures ont déjà commencé.

Une palette d’enseignements diversifiés.

Les élèves devraient pouvoir suivre un tronc commun d’enseignements généraux complété, selon leurs choix, par des spécialités dont certaines seraient optionnelles. À ce propos il est probable que la réforme de l’enseignement secondaire aura un impact sur la configuration des lieux initialement prévue. Actuellement nous ne sommes pas parvenus à connaître la nature de ces ajustements. La préparation à un BAC technologique « Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable » serait également proposée. Des filières professionnelles devraient permettre de préparer des CAP et BACPRO en 3 ans : coiffure, esthétique-cosmétique-parfumerie, installateur thermique et préparation-réalisation d’ouvrages électriques ainsi que des formations de techniciens des installations et systèmes énergétiques et climatiques. Fondées sur des prévisions d’effectifs de l’INSEE pour 2025, les capacités d’accueil du futur lycée veulent avoir 9 ans d’avance sur la forte poussée démographique de la population lycéenne constatée pour les Pays de la Loire.

La Communauté de Communes n’est pas en reste qui devrait prendre à sa charge la réalisation d’un complexe sportif comprenant une salle de sport avec mur d’escalade, un terrain de football ainsi qu’une piste d’athlétisme. En dehors des heures d’éducation physique ces équipements devraient rester ouverts aux 80 résidents en internat. 7,335 M € HT seraient affectés à ces équipements dont 5 M € pour la seule salle de sport. En dehors des périodes scolaires, ces équipements pourraient être accessibles aux associations locales.

Emprise au sol du futur lycée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (projet).

L’accès au lycée se prépare au prix d’importants travaux d’infrastructure devant permettre à une plateforme de transports scolaires de desservir le lycée et de centraliser les bus en provenance des communes du territoire à destination des 2 collèges de Saint-Gilles-Croix-de-Vie : la circulation aux abords des collèges en serait allégée d’autant. Les voies d’accès seraient recalibrées comme la rue de la Bégaudière pour permettre l’accès des bus depuis la route départementale N°6.

La coordination de travaux menés à l’initiative conjointe de la Région et de la Communauté de Communes devrait permettre d’inaugurer le lycée à la rentrée 2021.

Michelle Boulègue.

Sources : documentation fournie par le Conseil Régional des Pays de la Loire et de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Bulletin 2020

UNE ANNÉE À L’INCROYABLE JARDIN DE MONSIEUR TORTERUE

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Notre jardin, situé sur les pelouses de l’Hôpital de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, atteindra bientôt  sa troisième année.

En 2016, notre ami Jean Louis Charrier et moi-même vous annoncions l’intention de V.I.E. d’œuvrer à la mise en place d’un jardin participatif pour participer à l’effort de transition écologique et sociale qui se dessine dans notre société.

À travers un exemple modeste, il s’agissait  de montrer comment un jardinage alternatif au jardinage traditionnel  pouvait participer:

  • à la lutte contre le réchauffement climatique, à travers l’enrichissement en carbone du sol par l’apport d’engrais vert, le recyclage des épluchures et des herbes indésirables,
  • à la qualité de l’eau, grâce à ces pratiques remplaçant avantageusement les engrais solubles du commerce, vite lessivés…, et à la prohibition de pesticides,
  • à l’économie d’eau, obtenue par paillage systématique du sol  qui en freine l’évaporation,
  • au maintien de la biodiversité, par exemple à travers la mise à la disposition des animaux du jardin d’une diversité d’abris et de ressources alimentaires (pollen et nectar des fleurs, diversité des couvertures organiques du sol, et bien sûr fruits, feuilles, racines, qu’il convient de partager…en remerciement des services fournis par ces minuscules : pollinisation, aération et enrichissement du sol, lutte contre les ennemis de nos cultures, régulation des populations d’insectes indésirables, ceux-ci nourrissant à leur tour oiseaux, lézards, musaraignes et autres insectivores  en grande régression faute de proies…

L’idée était aussi de faire de ce jardin un cadre de vie accueillant, un lieu de rencontre entre générations, un  lieu de partage de connaissances, de légumes et de fruits, et de convivialité.Notre assemblée annuelle des Incroyables Jardinières et Jardiniers, réunie le 20 octobre 2019, a fait le point sur les actions de cette année:

Jardinage :

Construction et mise en culture de 8 nouvelles « lasagnes », soit environ 30 m² de plates-bandes  en plus à cultiver.
Construction de 4 arches en acacia destinées à accueillir ronces horticoles et fleurs.

 Animations enfants :

  • 6 animations avec la classe maternelle des 2-4 ans de l’école Sainte-Croix,
  • 1 animation avec une classe de CM2 de l’école des Salines,
  • 2 animations avec des enfants du centre de loisirs

Ouverture au public :

  • 2 jours d’ouverture dans le cadre des « RDV au Jardin », sous l’égide du Ministère de la Culture, les 8 et 9 juin 2019, sur le thème des «  petites bêtes du jardin »,
  • Troc plantes,
  • 1 journée jeux de bois et musique au jardin.

Les deux dernières animations, plus festives, étaient accompagnées par des musiciens bénévoles.

 Le public du jardin au fil des jours:

Outre les Jardiniers, une trentaine encore cette année, qui se succèdent tout au long des saisons, on peut y rencontrer les résidents de l’EHPAD et des personnes en soin de suite accompagnées d’un animateur ou de leurs familles,  des patients en soin de kinésithérapie, des résidents de l’AMAD (Association de Maintien à Domicile), seuls ou en groupes, des gens du quartier, des personnes qui viennent déposer des épluchures dans les caissons…, système destiné à recueillir les épluchures, encore trop peu utilisé.

Nos projets.

  1. Si le public est varié et fidèle, il est encore peu nombreux.

Un de nos objectifs pour l’année prochaine est de travailler sur notre communication, afin de mieux faire connaître nos actions aux personnels, familles et résidents de l’hôpital, et d’améliorer ainsi l’utilisation du jardin par l’ensemble de ces personnes.

  1. Cette année, avec l’aide de V.I.E., les Jardinières et Jardiniers ont décidé de se pencher sur la question de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite au jardin.

Trois  réunions ont déjà eu lieu à ce sujet. Elles ont associé, Cécile Leclerc du CH-LVO, l’APF en la personne de notre regretté Louis Toupet, représentant l’APF-France handicap, le CAUE avec Gaëtane de la Forge, le service technique de la ville  avec Joël Ferré, l’élu en charge de l’environnement, Antoine Gasnet, et deux professeurs techniques de la MFR (Maison Familiale et Rurale) de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, MM. Journault et Bussereau.

En effet, des étudiants de la (MFR) sont pressentis pour nous aider à progresser sur cette question. Deux séances de mesure du jardin ont déjà eu lieu pour nous fournir une première estimation des coûts.

Amélioration de notre organisation.

Afin de mieux associer les jardiniers, et de favoriser leur participation à ces activités, nous avons créé des groupes de travail, ouverts à tous, donc à vous habitants de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, sans aucune condition, sinon votre intérêt pour nos projets :

  • un groupe « jardinage » bien sûr,
  • un groupe « animation » destiné à l’accueil des scolaires,
  • un groupe « ouverture du jardin au public » avec des journées de sensibilisation aux techniques de la  permaculture, mais aussi un troc plantes, et une journée « jeux aux jardins»,
  • un groupe « accessibilité » en vue de la relance de notre projet d’accessibilité, avec l’aide de la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, et de l’exploration des modalités éventuelles de financement
  • un groupe chargé de la  « communication », interne et externe.

 

Pour toute information, n’hésitez pas à nous joindre sur :
incroyablescomestiblessgxv@laposte.net

Michèle TRAMOY.