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Bulletin 2023 La ville, histoire, enjeux et perspectives

AMÉNAGEMENT DE LA PISTE CYCLABLE ENTRE BOISVINET ET LE BOUT DU MONDE.

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AMÉNAGEMENT DE LA PISTE CYCLABLE ENTRE BOISVINET ET LE BOUT DU MONDE.

Depuis le printemps dernier, l’aménagement de la piste cyclable entre la plage de Boisvinet et le passage à niveau du Bout du Monde offre aux cyclistes et piétons une agréable promenade sur une voie élargie, ouverte sur un large panorama maritime animé par les bateaux empruntant le chenal.
Pour autant, l’usage de ce nouvel équipement nécessite beaucoup de vigilance.

La cohabitation des différents modes de déplacement utilisés par les usagers est source de conflits notamment en période d’intense fréquentation estivale. L’été dernier nous avons pu constater que :

– Les cyclistes roulent souvent très vite, en particulier ceux disposant de vélos électriques.

– Les trottinettes électriques et les gyropodes roulent «à fond la caisse» (25 km/h). Il n’est pas rare de voir deux adolescents juchés sur une trottinette au mépris de leur propre sécurité et de la réglementation.

– Certains cyclistes en groupe roulent de front et frôlent les piétons de façon dangereuse.

– Des groupes de piétons font de même et obstruent le passage.

– Les tandems et les vélos-cargo électriques par leur encombrement et leur masse sont des engins potentiellement très dangereux quand ils roulent à vive allure.

– Les chiens, bien souvent retenus par des laisses à enrouleur déroulées de plusieurs mètres, divaguent entre les usagers…

Au niveau du Square Loïc du Rostu et de la maison des Phares et Balises, l’étroitesse de la piste rend l’usage de celle-ci problématique. Les panneaux et pictogrammes au sol appellent les piétons à utiliser les allées du square et l’escalier nouvellement créé. La piste est à cet endroit réservée aux cyclistes. Le problème est que les personnes en fauteuil roulant et les landaus des jeunes enfants n’ont pas d’autre choix que d’utiliser la piste cyclable à cet endroit particulièrement étroit.

Au niveau des passages piétons, il est difficile de traverser l’avenue en sécurité. En effet, si la grande majorité des voitures ou des motos s’arrêtent pour laisser passer les piétons, il n’en n’est pas de même des usagers de la piste cyclable. On se retrouve coincé sur le rebord en béton entre les voitures et les cyclistes.

Au niveau du passage à niveau, la situation est ubuesque. La réintégration des cyclistes dans le flot de circulation est un véritable gymkhana que les incivilités des usagers rendent difficile à négocier.

Que pourrait-on faire pour améliorer la sécurité ?

Sur la totalité de la section :
– Limiter la vitesse des cyclistes. Une limite raisonnable serait de l’ordre du double de la vitesse du piéton moyen soit 10 km/h. Ce qui serait cohérent avec la vitesse de 30km/h réclamée par les cyclistes
pour les automobilistes.

– Matérialiser une bande séparatrice à mi-largeur de la voie avec des pictogrammes pour canaliser les usagers.

– Marquer les passages piétons routiers sur le trottoir cyclable afin que les piétons qui traversent la route aient la priorité.

– Indiquer pour toute la piste «Priorité aux piétons», d’autant plus que de nombreuses personnes âgées s’y promènent.

– Demander aux personnes se promenant avec leur chiend’emprunter le trottoir opposé.

– Limiter la vitesse des voitures à 30 km/h dans cette zone afin que les cyclistes désirant rouler à vitesse
normale puissent rouler sur la route en sécurité.

Ces quelques mesures permettraient d’améliorer grandement la sécurité des usagers sur cette piste partagée par tous.
Au droit de la maison des Phares et Balises, la meilleure solution serait de rendre le cheminement piétonnier continu et accessible à tous en créant une rampe d’accès entre le jardin et le parking du Petit Port. A défaut de faisabilité, et pour assurer la sécurité de tous les usagers, il conviendra de contraindre les cyclistes à réduire fortement leur vitesse.

La problématique que nous venons d’évoquer s’inscrit nécessairement dans un système global de circulation urbaine à concevoir et à mettre en œuvre dans son ensemble. A Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la présence de l’estuaire de la Vie rend complexe la définition d’un plan d’ensemble de mobilité urbaine. La démarche n’en est pas moins nécessaire et urgente pour satisfaire ses habitants.

 

 

 

Le comité de rédaction

Bulletin 2023 La ville, histoire, enjeux et perspectives

DES NOUVELLES DU LYCEE DE SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE.

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DES NOUVELLES DU LYCEE
DE SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE.

Parole tenue !
Le 14 septembre 2022, nous avons été accueillis dans le hall du lycée public polyvalent de Saint-Gilles-Croix-de-Vie par son proviseur, Monsieur Emmanuel Pierre, ainsi que nous en étions convenus, un an plus tôt, quelques jours après la première rentrée du lycée tout juste inauguré.
A sa juste place, le lycée apporte une contribution décisive au service de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes du pays.

C’est pourquoi, V.I.E attache une importance toute particulière à ce rendez-vous.
Cette année, les effectifs montent en puissance, passant de 220 à 400 élèves, toutes filières confondues, accueillis par une équipe pédagogique au grand complet comptant, outre le Proviseur, 43 enseignants, un proviseur adjoint, un directeur délégué aux formations professionnelles et Technologiques (DDFPT), deux conseillères principales d’éducation (CPE) et une professeure-documentaliste chargée du centre de connaissance et culture.

Le lycée public polyvalent esten phase avec les demandes de professionnels, identifiées par les entreprises locales et, plus largement, vendéennes tant en ce qui concerne les filières du secteur thermique que de celui du bien être : coiffure et soins esthétiques.

Cette adéquation ne doit rien auhasard et résulte d’une étroite coopération entre le corps enseignant, les professionnels, les entreprises et la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Cette dernière multiplie les actions d’information et de communication auprès des jeunes afin de les aider dans leur choix d’orientation professionnelle. C’est d’autant plus nécessaire qu’ils ont à se déterminer dès la troisième. Il s’agit de lutter contre les présupposés et lesfausses représentations, d’autant que les pratiques professionnelles évoluent rapidement au rythme de l’évolution des techniques de production.
Les entreprises ont, elles aussi, à prendre en compte les attentes de ces futurs professionnels. Ces derniers, tout aussi attachés à l’excellence de leur pratique que leurs aînés, accordent une importance
accrue à la qualité de vie au travail et au temps qu’ils veulent accorder à leur vie personnelle et sociale.
Conscient des enjeux pour les jeunes et les secteurs professionnels concernés, le lycée mène une politique active d’ouverture aux milieux professionnels. Le partenariat avec l’entreprise Bénéteau illustre cette démarche et se concrétise par l’aménagement de spécialisations accessibles via le baccalauréat technologique STI2D (Sciences et Technologies

de l’Industrie et du Développement Durable), ou le baccalauréat professionnel ICCER (Installation
en Chauffage, Climatisation et Energies Renouvelables), le CAP d’Electricien et le CAP d’Installa-
teur Thermique.

Sous statut scolaire, le lien avec les entreprises se fait principalement durant les périodes de formation
en milieu professionnel (PFMP) :
22 semaines au total pendant les 3 années de préparation au baccalauréat professionnel et 14 semaines pendant les deux années de préparation au CAP. L’objectif de toute formation professionnelle en lycée est double : l’obtention d’un diplôme et l’accès à un emploi ou aux études supérieures.

Centré sur l’acquisition de connaissances et des techniques, le lycée attache ainsi une grande impor-
tance à l’accompagnement des jeunes afin de limiter les risques de décrochage constatés dans les filières d’enseignement général et technologique. C’est particulièrement le rôle des deux conseillères principales d’éducation qui s’emploient également à favoriser l’ouverture des élèves à leur environnement.

L’association sportive du lycée, filière de l’UNSS*, ainsi que le Conseil de la Vie Lycéenne (CVL) accompagné par l’une des deux CPE jouent pleinement leur rôle dans ce but. Des projets com-
mencent à s’élaborer au service du développement durable. De même, l’investissement sportif des élèves au sein de l’association sportive du lycée, se prolonge bien au-delà de leur vécu de lycéen ainsi qu’en témoigne leur fréquentation ultérieure des clubs sportifs.
Si le lancement de l’année scolaire 2022-2023 est réussi, l’enjeu de
cette année reste de taille pour le lycée qui doit préparer les élèves des 4 classes de 1ère et la classe de
1ère STI2D à l’épreuve de français du baccalauréat et leur permettre de consolider un dossier scolaire
convaincant, argument de poids pour franchir les écueils de «Parcoursup», avant et au-delà des épreuves du baccalauréat.

Au moment de conclure, peut on annoncer le nom retenu pour notre lycée ? Trop tôt nous répond
monsieur le Proviseur, ce sera sans doute le nom d’une femme célèbre….

Le nom de la poétesse russe, Marina Tsvetaieva, aurait été avancé.

Une sculpture la représentant assise sur un banc placé quai «Garcie Ferrande» illustre son séjour de 6
mois effectué dans les années 20 à Saint-Gilles-sur-Vie. Elle n’en a pas gardé un bon souvenir si l’on
en juge par ses commentaires écrits d’une plume intense et sans concession dans son carnet per-
sonnel et ses lettres à sa fille. A ce jour, le conflit opposant Ukraine et Russie laisse ce projet en suspens.

A la rentrée prochaine, monsieur le Proviseur, si vous le voulez bien ?
Sources : rencontre, le 14 septembre 2022 avec
Monsieur Emmanuel Pierre, proviseur du lycée
public polyvalent de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
*UNSS : Union Nationale du sport scolaire
Le comité de rédaction

Bulletin 2023 L’Océan, incontournable acteur de SGXV

LE PORT DE SAINT-GILLES CROIX-DE-VIE TIENT SON CAP.

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LE PORT DE SAINT-GILLES CROIX-DE-VIE TIENT SON CAP.

 

Confronté au réchauffement climatique, aux aléas économiques et aux enjeux internationaux, le port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie résiste en s’organisant et en se diversifiant. Il s’adapte. Il suit en cela les orientations  adoptées par le monde de la pêche, très en alerte sur les évolutions qui affectent l’environnement maritime et les pratiques  professionnelles. 

En 2021, IFREMER dresse un diagnostic qui  prouve que les efforts entrepris par les professionnels de la pêche pour restaurer les stocks commencent à porter leurs fruits. On estime à 300 le nombre d’espèces pêchées  le long de nos côtes. Une cinquantaine d’entre elles représente à elles seules 95%  des prises. Le risque de surpêche justifie le  suivi effectué. 

En 2020, la part des débarquements français provenant de stocks en bon état est de  52% (contre 9% en 2000 et 16% en 2010).  C’est encore loin de l’objectif de 100% fixé  par la PCP (Politique Commune de la Pêche)  pour 2020. En 2020 la part des débarquements français provenant de stocks effondrés a augmenté (10% du total) du fait de l’effondrement du stock de sardines du Golfe de Gascogne où la sardine est particulièrement affectée par le réchauffement climatique. Il en est de même dans le Golfe  du Lion. Pour un âge donné, la taille des individus diminue fortement. 

Le réchauffement des eaux vaut aux marins pêcheurs de voir leurs casiers et leurs filets  investis par les poulpes depuis 2021. En dépit de la nette amélioration constatée, l’IFREMER souligne que la surpêche continue de menacer d’effondrement certaines espèces dont le cabillaud en Mer-du-Nord. Dans ce contexte incitant à la vigilance sans catastrophisme, qu’en est-il pour le port de  Saint-Gilles-Croix-de-Vie ? 

Fin 2021 le tonnage débarqué représente 2 641 t en diminution de 33% par rapport  à 2020. 

Ce fléchissement s’explique par une diminution importante des apports en poissons bleus de 1 627 t (-53%). Au contraire le poisson blanc débarqué est en hausse de 320 t (+37%) 

La valeur débarquée représente 8 607 k,  en progression de 13%, due à l’augmentation du tonnage des prises de poissons blancs assortie d’une hausse du prix moyen  de 70%. 

Le port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie résiste aux aléas climatiques et économiques en  menant de longue date une politique de  modernisation et de diversification de ses  activités de pêche. 

La criée, informatisée, accueille 10 ateliers de mareyage et s’ouvre au public pour mieux  lui faire partager l’histoire du port et de ses  métiers. Les bateaux accompagnent la demande. Les poissons traqués au sonar sont gardés au frais grâce à des techniques innovantes de conservation des prises à bord. Actuellement le port compte 4 fileyeurs, 10 chalutiers, et 26 ligneurs, soit 40 unités  

en tout. Géré par la Communauté de Communes depuis le 5 mars 2015, le port maintient son cap en s’attachant à suivre 2 axes :

  • miser sur la qualité des produits avec l’obtention du label «Poisson du Pays de Saint-Gilles»
  • valoriser et mutualiser les équipements des ports de pêche et de plaisance. Des signes de résistance au mauvais vent ?  

En 2021, les Etablissements Gendreau associés aux mareyeurs et à un patron de pêche  arment deux nouveaux chalutiers, le «Jérémie Simon» et le «Prométhée» au service d’une pêche artisanale qui approvisionne, en circuit court, le marché local. A ce nouvel attelage s’ajoutent 2 sardiniers des Sables d’Olonne qui débarquent leurs prises, chaque saison, au port de Saint-Gilles Croix-de-Vie : le «PapyChiChi» et «Les  Chignolles» et de plus en plus de bateaux  sont équipés de cuves d’eau de mer à 0C°  et de moteurs à émissions de CO2 réduites. Le port et plus encore la pêche, fondent l’identité sociale et culturelle de notre territoire et stimulent son attractivité touristique; en témoigne l’inscription de la pêche sardinière au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO décidé en 2000 par les 4 ministères de la Culture, de l’Agriculture, du Tourisme et de l’Environnement. En 2018, Saint-Gilles-Croix-de-Vie a été identifié comme site remarquable du goût promu par la Confrérie de la Sardine. 

Ouvert sur la cité, acteur de la politique touristique du Pays, notre port peut compter sur la convergence des efforts et la coopération des professionnels de le pêche et de  leurs organisations socioprofessionnelles avec les collectivités territoriales et en premier lieu la Communauté d’Agglomération du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. 

 

SEM DES PORTS DU PAYS DE SAINT-GILLES-CROIX DE-VIE.  

  1. : Les montants des tonnages présentés 

dans le tableau ci-dessus sont en kg et non en  tonnes comme indiqué. 

IFREMER : Diagnostique 2021 sur les res sources halieutiques débarquées par la pêche  française métropolitaine – Présentation par  Alain Biseau (janvier 2022). 

Le comité de rédaction