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Bulletin 2018 Histoire Récits Mémoire

PAUL BLAIZEAU, UN PRETRE ATYPIQUE.

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Paul Blaizeau avec son frère Hilaire(collection Florentine Blaizeau)

Paul Blaizeau, un prêtre atypique

Je vous propose de faire un petit rappel avant de parler de Paul qui a été curé de Croix-de-Vie durant près de 30 ans, de juillet 1946 à courant 1975. Pour comprendre son ministère il nous faut évoquer ce qui l’a précédé ; dans les années 1800, les marins étaient les mal aimés d’une certaine église ; le taux de pratique religieuse était de l’ordre de 5 % ; 50 ans après, très peu de marins « font leur Pâques » ; pour comprendre ces chiffres, il faut tenir compte de la forte cléricalisation du catholicisme, face à l’offensive laïciste ; il reste que le monde maritime a suscité, sur l’Ile d’Yeu notamment, des vocations missionnaires rayonnantes dotées d’une surprenante capacité prédictive.

L’anticléricalisme qui prévalait à la fin du XIXème siècle n’équivalait pas chez les marins au rejet total de la religion ; on peut constater que beaucoup de bateaux étaient baptisés, un crucifix était souvent accroché dans la cabine du patron, enfin la participation aux services funèbres religieux était forte chez ceux qui côtoyaient la mort bien davantage que les terriens.

A cette époque la dévotion à la Vierge était importante chez ces hommes durs ; Marie était perçue comme la figure maternelle et on la suppliait, dans les grands périls, d’intercéder auprès du Tout Puissant, maître des tempêtes.

On peut noter aussi l’attachement de beaucoup de foyers marins à l’école catholique ; ainsi à Saint- Gilles- sur- Vie, en 1902, un mouvement de protestation s’est créé pour que les religieuses restent dans les terres ; une pétition est signée par la totalité du conseil municipal et par beaucoup de citoyens. Quand les sœurs de Saint Charles prennent la direction d’Angers, la maison mère, elles sont entourées d’un bon millier de personnes dont beaucoup de marins qui s’époumonent en criant « Vive la Liberté, à bas les sectaires, à bas les francs- maçons ! ».

En 1888 a lieu une mission qui attire toutes les classes de la société ; un grand mouvement religieux se manifeste ; une centaine de marins se relayent, croix sur la poitrine et chapelet autour du bras, pour porter d’une façon triomphale une antique statue de Notre Dame de Recouvrance ; mais  c’est aussi la période ou s’exerce une pression cléricale très forte ; le clergé est fortement encouragé à sonder les familles pour qu’émergent des vocations de prêtres afin d’établir « le royaume de Dieu sur terre ». Cela conduit des marins à traiter les prêtres venus du bocage de curaillons.

Paul était l’aîné de 7 enfants ; il est né le 13 octobre 1911 à Saint- Hilaire- de- Voust ; son père Louis était facteur sur la commune et sa mère tenait le bureau de poste ; Paul a fréquenté l’école publique avant d’entrer au petit séminaire de Chavagnes- en- Paillers ; il y avait beaucoup d’amour et de joie dans le nid familial. Louis était musicien et enseignait le solfège et le chant à ses enfants. Il jouait aussi de la clarinette et du saxophone ; c’était un autodidacte en la matière ; sa fille Florentine m’a dit « on chantait toujours à la maison » ; cette tradition s’est perpétuée plus tard quand les parents ont habité près de Paul rue de la Broche à Croix- de -Vie ; la famille aimait se retrouver toute entière auprès de l’harmonium pour chanter à l’église.

 

Paul a été ordonné prêtre le 29 juin 1936 à 25 ans et a été nommé professeur d’anglais au Collège Richelieu à la Roche- sur-Yon ; il a senti tout de suite que ce n’était pas sa vocation lui qui rêvait de terres lointaines comme la Chine ; il a ensuite été nommé comme vicaire à Croix- de- Vie le 7 août 1937 ; le milieu marin fut une grande découverte pour lui ; hélas je n’ai trouvé ni archives ni témoins de ses quatre années passées à Croix- de -Vie. Puis vint la période de mobilisation ou il revint avec un éclat d’obus dans un genoux. Le 1er septembre 1942, nommé vicaire aux Sables- d’Olonne, il est devenu aumônier diocésain de la J.M.C. (jeunesse maritime chrétienne).

Le 22 juillet 1946, comme curé de Croix– de Vie, il retrouvait le monde maritime qu’il chérissait tant ; c’est le 23 août qu’il arriva en grande pompe…par la mer sur une vedette de la marine escortée d’une flottille de bateaux de pêche, accueilli par des chants de marin.

Durant son long ministère Paul a été avant tout l’aumônier, l’ami des marins et de leurs familles. Pour se préparer à cette tâche il avait tenu à suivre une formation en 1938 à l’Ecole Sociale Maritime de Saint- Sevran ; les cours étaient assurés par Louis Lebret et portaient sur le syndicalisme maritime, le capitalisme, les us et coutumes du milieu, les valeurs propres au monde maritime (entraide…) ; Paul était enthousiaste et écrivait à son Vicaire Général du diocèse pour lui dire « cela fait du bien de se retrouver avec un tel maître…cela m’ouvre beaucoup l’esprit et pourtant j’ai fait de bonnes études de sociologie au séminaire ».

Il a toujours été l’animateur d’un groupe de marins chrétiens et il tenait beaucoup à ce que ses vicaires successifs rencontrent les marins au port, à leur domicile dans le cadre des visites paroissiales ; la J.M.C. était très florissante à Croix- de- Vie et comprenait après la guerre une vingtaine de membres ; En 1965, elle a été à l’origine d’une exposition très intéressante sur le métier de marin avec des panneaux d’information, 2 maquettes de bateaux, des filets et du matériel de pêche ; je l’avais visitée à l’époque et avait été très impressionné par le dynamisme et l’esprit créatif qui régnait dans cette équipe de jeunes.

Paul, toujours bien en verve, avait un don inné pour la prédication ; il captivait son auditoire à tel point que des giras et des girases traversaient le pont pour l’écouter ; il savait parler de l’Évangile en termes simples ; pour lui l’a.b.c de tout chrétien devait se résumer à cette parole du Christ rapportée par l’apôtre Jean « Celui qui dit aimer Dieu, alors qu’il a de la haine contre son frère, est un menteur ».

Certains paroissiens ne l’aimaient pas comme cette femme écrivant à l’évêché en invoquant « ce curé qui n’était jamais là et qui passait son temps à boire un coup avec Les marins ».

Paul accordait beaucoup d’importance à la culture ; il a, avec Marie Thérèse Boité, donné beaucoup d’extension à la bibliothèque paroissiale et tenait à évoquer les ouvrages nouveaux dans le bulletin paroissial ; il lisait beaucoup et montait régulièrement à Nantes, à la librairie Lanoë, faire une provision de livres ; il organisait régulièrement des conférences dans le cadre de la paroisse et du Cercle Notre Dame du Bon Port (nous y reviendrons) ; elles portaient sur des sujets très variés :

L’Eglise et la Paix en 1953 avec Me Robert, la Chine en 1958 avec Mr Rochereau, l’U.R.S.S. en 1961 avec Mr Mabit, la Bible en 1964 avec le chanoine Vernet, « comment la Vendée faillit devenir protestante » en 1971 avec lui-même etc.

Revenons à Paul ami des marins ; ce dernier était très soucieux de voir ces derniers gagner leur vie par ce dur labeur ; il accordait beaucoup d’importance à tout ce qui favorisait l’entraide entre gens de mer. C’est ainsi, qu’après une saison sardinière catastrophique en 1955, il lança un appel à la solidarité invoquant la détresse des pêcheurs et invitant ses paroissiens et les autres à tout faire pour que « les familles ne souffrent pas du froid et de la faim cet hiver ». La paroisse organisa un gala de solidarité qui eut lieu le 11 novembre au cinéma Familial avec un groupe folklorique de Saint Gervais « les Joyeux Corsaires ». Cet appel fut relayé par l’évêque qui, dans un communiqué, évoquait les pêcheurs dont le gain se situait pour la plupart entre 60 000 et 65 000 F. L’évêque décida de renoncer au produit la quête de la Toussaint pour les séminaires et de l’affecter toute entière aux familles des pêcheurs les plus éprouvées.

C’est à cette époque qu’un groupe de marins dit à Paul « Monsieur le curé si vous tombiez à l’eau on serait dix à se disputer pour aller vous chercher ».

A mettre aussi, à l’actif de Paul, l’émergence du Cercle Notre Dame du Bon Port qui existe toujours (Présidente Andrée Simon – 70 membres environ). Le cercle était surtout fréquenté par des gens de milieu populaire. Il   y régnait un bon esprit de camaraderie et on y jouait aux jeux de société et surtout aux boules le samedi soir ; le repas annuel, préparé par des femmes, donnait lieu au débouchage de bonnes bouteilles et à des chants répétés par toute l’assistance. Un voyage était organisé tous les ans ; les bénéfices de l’association allaient au secours Catholique et aux écoles libres.

Homme qui savait transmettre ses talents Paul avait, comme tout un chacun, quelques défauts ; un de ses anciens vicaires me disait récemment qu’il détestait perdre au bridge, ça le mettait de très mauvaise humeur, et il pouvait arrêter une partie en cours ; de même au Cercle quand il était devancé aux boules il lui arrivait, de colère, de jeter ses boules au sol en maugréant « Bon je pars préparer mon sermon pour demain ! » ; ses paroissiens lui pardonnaient volontiers.

Paul était un chaud partisan de la fusion des deux communes, il avait être choqué par l’animosité entretenue de chaque côté de la Vie ; « Lorsque les obsèques avaient lieu à Saint-Gilles et que l’inhumation se déroulait à Croix-de-Vie, on prenait le relai au milieu du pont » relatait-il.

Après 30 ans de vie sacerdotale, à Croix-de-Vie, Paul a éprouvé le besoin de faire un bilan à l’intention de ses paroissiens ; il leur indiquait, un peu mélancolique, que si le flot des estivants avait considérablement grossi, la population de la paroisse avait diminué ; mais en plus positif il indiquait qu’à l’anticléricalisme qui faisait la réputation de la commune s’était substitué quelque chose de plus tolérant, de plus cordial. Il concluait en disant : » je n’ai pas besoin de vous faire un dessin pour vous parler de mes défauts ; vous me connaissez suffisamment ; je vous prie de m’excuser si je vous ai fait souffrir ». Il aimait dire que s’il n’avait pas été prêtre, il aurait choisi le métier d’avocat ou de journaliste.

Après sa mission, Paul est rentré comme aumônier à l’hôpital de Saint- Gilles durant 20 ans ; il est décédé le 4 mars 1998 sur ses 87 ans et son corps a rejoint la tombe de ses chers parents à Saint Hilaire- de- Voust.

Paul repose désormais en paix lui qui aimait tant la vie ; une vie bien remplie à l’image d’une de ses devises « être vivant c’est ne pas trimbaler l’ennui ».

 Jean Michel BARREAU

Jm.Barreau9444@orange.fr

Bulletin 2013 Histoire - Récits - Mémoire

Les rues racontent notre histoire

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Les noms des rues disent la volonté d’une collectivité à se faire gardienne de son histoire et à honorer la mémoire des femmes et des hommes de bonne volonté qui l’ont servie.

La rue de la garance évoque un moment oublié de la vie économique locale.
Hélène Boulineau à qui nous devons des travaux toujours pertinents sur notre histoire locale nous raconte que l’arrivée de la Garance à Croix de Vie coïncide avec celle de M Guillaume- Henri Ingoult à Sainte Croix de Vie vers 1740. Tout juste nommé directeur des garancières du Bas Poitou par les Manufactures Royales de garance, il venait des environs de Montpellier et connaissait bien les techniques de la culture de cette plante récoltée dans le Sud, surtout en Provence. A Croix de Vie, les graines étaient stockées quai des greniers, également appelé quai de la garance. Une rue étroite, reliant actuellement la rue de la Roussière au quai des greniers le rappelle. Elle longe un très ancien entrepôt construit en pierres de lest de navire qui fut peut-être utilisé pour la commercialisation de la garance.

Rue Jean Ingoult

Rue Jean Ingoult

G.H Ingoult, en sa qualité de lieutenant de brigades dans les fermes du roi, s’était porté acquéreur de plusieurs journaux* de terre sableuse, gagnés sur les marais de Besse. Il avait réalisé cette opération à la demande et avec l’aide de M. Blassac, intendant du Poitou, dans le but d’y implanter une pépinière royale de garance. A l’époque, la teinture rouge extraite de la garance était utilisée par les manufactures d’indienne* bretonnes et nantaises mais aussi par les fabriques plus modestes de Fontenay le Comte. Cette production pris vite de l’extension et contribua à développer le commerce maritime du port au point que le 12 septembre 1782, un bateau de Saint Gilles embarqua 1097 livres de garance pour Nantes. Toutefois, G-H Ingoult ne parvint pas à convaincre les paysans locaux à se lancer dans cette culture qui fit la fortune de la Provence. Il multiplia en vain des annonces alléchantes dans les Affiches du Poitou allant jusqu’à proposer « gratuitement 143 livres de graines et 15000 plants à qui lui apporterait les ordonnances de Monsieur l’intendant ».G-H Ingoult se heurtait à la méfiance des paysans pour une plante mal adaptée au climat océanique et exposée à une série d’épizooties dans les années 1780.
Outre la sensibilité de cette plante aux aléas climatiques, son industrialisation se heurtait à des revirements de la mode, contrairement aux cultures vivrières aux débouchés davantage prévisibles. Finalement, le directeur de la pépinière royale échoua à créer une filière économique qui outre la culture aurait dû entraîner la construction, en nombre, de moulins à broyer les racines et susciter la maîtrise de techniques tinctoriales.
Jean Ingoult, son fils, agronome, avait eu le temps, aux côtés de son père de bien connaître les ressources locales et de s’imprégner des mentalités. Il se lança parallèlement, avec plus de succès dans la fabrication de la soude à partir des cendres de goémons. Le marché estimé portait sur la fourniture annuelle de 200 livres de soude. Il avait convaincu son père des perspectives fructueuses que pouvait réserver cette exploitation. Ce dernier recruta donc trois journaliers demeurant au village des Bussoleries pour récolter et transporter à leur frais, au domicile du sieur Ingoult, des cendres payées «20 livres par milliers fournis».
Jean Chrysostome, fils de Jean Ingoult, prendra la relève, mais le marché qu’il prit pour 7 ans avec des habitants de Saint Hilaire sera payé 10 livres par milliers et 16 en cas de paix. Acheminée par bateau vers Nantes, cette production devait souffrir du blocus anglais. Le goémon était sans doute brûlé sur des terrains situés dans l’actuel quartier de la Soudinière. Jean Chrysostome fut plus commerçant qu’agronome. Il mettra fin à la pépinière de la garance au profit de l’exportation de la soude ainsi que du sel et des céréales. Il se fera importateur de bois, très recherché par les chantiers de construction navale implantés à Croix de Vie. Il fut aussi un grand acquéreur de biens nationaux : marais salants, près d’élevage et terres céréalières. Il confirma son enracinement dans la commune en épousant le 24 février 1778 Marie Françoise Louise Grelier, fille de feu JB Grelier et de Thérèse Louise Desloge. Son fils, Jean excella comme armateur. Il fut un défenseur inlassable des intérêts du port et l’instigateur des aménagements nécessaires à son développement. Il fut le deuxième maire de Croix de Vie qui honora sa mémoire en lui dédiant la rue Jean Ingoult.

Maison qui fut habitée par le Docteur Marcel Baudouin - Rue Marcel Baudouin

Maison qui fut habitée par le Docteur Marcel Baudouin – Rue Marcel Baudouin

La rue Marcel Baudouin du nom de son petit fils passionnément attaché à la cité et à son histoire dota celle-ci d’une documentation historique exceptionnelle rassemblée pour l’essentiel au musée de l’abbaye Sainte Croix aux Sables d’Olonne. Il prit l’initiative, impardonnable aujourd’hui et que seule son époque pouvait permettre, de déraciner le menhir «des tonnelles» (Saint Hilaire) pour l’implanter sur son caveau de famille dans l’espoir que cette concession perpétuelles, au cimetière de Croix de Vie préserverait ce témoin de la préhistoire locale de la désinvolture des temps futurs. C’est de fait, le seul monument répertorié de la commune. Ces deux rues, racontent à elles seules l’histoire d’une dynastie locale.

* Sources : Boutier Jean Claude : mémoire de master 1 recherche histoire sous la direction de Monsieur Guy Saupin
* Unité de surface correspondant à ce qu’un homme peut labourer, à force de bras, en une journée.
* Toile de coton peinte ou teinte fabriquée initialement en Inde.

Bulletin 2013 Histoire - Récits - Mémoire

Se souvenir de Denise Rivalin

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Denise Rivalin

Denise Rivalin

Denise Rivalin nous a quittés, cet été. Elle était encore avec nous, lors de l’assemblée générale de V.I.E., le 7 juillet dernier tant elle suivait fidèlement nos travaux : «j’aime me tenir au courant de ce qu’il se fait et de ce qui se passe». Denise, discrète et sans jamais se plaindre, a enduré les lourds handicaps qui ont assombri sa vieillesse, la privant progressivement de ses jambes et de sa vue. Elle faisait face sans chichi avec ténacité.

Enfant, Denise voulait être institutrice. Elle fut l’une des premières à s’inscrire au cours complémentaire pour les filles dont V.I.E. a évoqué dans son précédent bulletin la création improbable, en 1945, à Saint Gilles, sous l’occupation. Son succès au concours d’entrée à la Poste décide de sa carrière. D’abord en Bretagne puis en Vendée et pour finir à Saint Gilles-Croix de Vie, sachant concilier ses affectations avec les engagements de son époux dans la marine. C’est à Saint Gilles Croix de Vie, en 1996 que Denise Rivalin s’associa à un petit groupe d’habitants décidés à créer une association V.I.E. afin de préserver l’environnement, améliorer le cadre de vie et valoriser le patrimoine local. Depuis lors, Denise Rivalin, administrateur de V.I.E. s’efforça de participer à tous les conseils d’administration de l’association.

Elle aimait raconter des anecdotes du pays dont voici le récit de l’une d’elles. « Vers la fin de la guerre, en 1944, nous avions très peur d’être bombardés par les Alliés. Un dimanche, en chaire, Monsieur le curé nous a fait implorer la protection de la Vierge en lui promettant d’ériger une statue si elle exauçait nos prières. La guerre finie, et n’ayant pas été bombardés, nous avons apporté notre obole pour payer la statue que nous avons conduite en grande procession, Monsieur le curé en tête, jusque dans les dunes du Jaunay. Elle veille aujourd’hui au bout du petit square de la promenade Narcisse Pelletier ». Denise Rivalin s’est tue. A nous de garder, vive, sa mémoire, en toute amitié.