Category Archives: Bulletin 2020

Bulletin 2020

LES POSTES D’AMARRAGE EN VOIE DE RESTAURATION

Published by:

Il y a 5 ans, les tempêtes de printemps ont détruit l’un des 5 postes d’amarrage qui jalonnent la Baie de l’Adon. Ils avaient été demandés et obtenus par les capitaines du port 150 ans plus tôt afin de pouvoir y amarrer des petits canots. Simples poteaux en cœur de chêne solidement ancrés sur leur socle de maçonnerie en pierres du Fenouiller et autres matériaux de récupération,  ils rendent service aux marins aujourd’hui encore. Sculptés par l’érosion marine, ils s’alignent en signes mystérieux et font la signature des lieux.

L’indéniable valeur esthétique et d’usage de ces postes d’amarrage a amené V.I.E. à souhaiter voir remplacé le poste d’amarrage détruit et préservés les autres. A cette fin nous avons consulté des experts dans ce type de restauration en vue de recueillir des préconisations et d’entreprendre, sur cette base, des démarches auprès des autorités se partageant les compétences administratives et juridiques à propos de ces modestes équipements maritimes : Les Affaires Maritimes, le Conseil Départemental de Vendée, La Chambre de Commerce et d’Industrie de Vendée (gestionnaire du port de pêche à l’époque), La Communauté de Communes  et la Mairie de Saint Gilles Croix de Vie. Sollicitant leur avis et une prise d’initiative, V.I.E. a reçu de tous des encouragements à poursuivre ses démarches, unanimement considérées comme fondées. Sans plus. La principale question soulevée par la restauration et la préservation des postes d’amarrage était la détermination de qui avait compétence pour quoi. Au fil du temps le problème s’est décanté.  La gestion du port est assurée, depuis 2017, par la Communauté de Communes en remplacement de la Chambre de Commerce et d’industrie. En 2019, la Mairie a décidé de prendre l’initiative et a obtenu du Conseil Départemental le feu vert pour entreprendre la restauration et la prévention des postes d’amarrage de la baie de l’Adon. De son côté, la SEMVIE maintient, depuis le début, une ligne budgétaire en vue de contribuer au financement de cette action avec qui en prendrait l’initiative. Cette offre de concours a bien été entendue par la Mairie.

En 2020, où en est la restauration des postes d’amarrage ?

La Mairie a consulté l’architecte des Bâtiments de France qui a confirmé l’intérêt de la restauration des postes d’amarrage en considérant que leur valeur esthétique l’emportait sur la valeur fonctionnelle. La Mairie s’est alors tournée vers le Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous -Marines (DRASSM) basé à Marseille pour savoir comment procéder. Elle a été réorientée vers un laboratoire spécialisé de Nantes. Celui-ci a souhaité que la Mairie sollicite également un laboratoire implanté à Grenoble. La complexité technique de cette restauration est mise en pleine lumière. Pragmatique, V.I.E. avait surtout souligné l’intérêt de mettre à la disposition des marins des équipements fonctionnels et consolidés.

La ténacité de la Mairie vaut bien celle de V.I.E. Nous gardons espoir que soit remplacé le poste d’amarrage détruit et que la restauration des quatre autres soit entreprise.

Attention aux tempêtes d’hiver et de printemps!

Michelle Boulègue

Bulletin 2020

MOBILITÉ, BIEN-ÊTRE ET TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Published by:

Ces dernières années ont vu la prise de conscience de la mobilité comme levier pour l’emploi et l’entreprise et comme source de bien-être, ceci dans la préoccupation de la transition écologique.

La mutation de mobilité dans le cadre de la transition écologique dans une ville comme Saint-Gilles-Croix-de-Vie s’annonce pleine d’embuches. La résistance des partisans « du tout voiture » s’est illustrée au moment des aménagements Gorin/Pompidou pour conserver toutes les places autour de la rue piétonne. Alors que d’autres attentes privilégiaient l’espace partagé, les cheminements des modes actifs, la sécurité des déplacements, l’intégration de la nature. Finalement un compromis concocté par le cabinet d’urbanisme et la Mairie a prévu de déplacer les stationnements vers le Bd George Pompidou. L’analyse des préoccupations de circulation tous modes conduisait le cabinet à proposer le vélo comme symbole de mobilité pour la commune.

La petite surface de la commune (10,5 km², 3 par 3) la rend éligible à développer les modes actifs de déplacements utilitaires ou récréatifs avec les bénéfices de la marche et du vélo, sans oublier les autres supports : le skateboard, la trottinette, les rollers ou les patins à roulettes.

Les difficultés des déplacements à pied et à vélo.

Comme pour le rond-point similaire à celui de l’Europe, les usagers attendent la fin de l’aménagement du passage piéton en deux temps (ilot-refuge sur la branche La Roche). (photo VIE)

Dans les faits, mis à part des cheminements de promenade fort appréciés (promenade de Beaucaire, quai Pierre Garcie Ferrande, Coulée Verte) et des nouveaux tronçons de pistes cyclables (aménagements Gorin/Pompidou, rénovation de la piste quai Port-Fidèle/Rivière), peu d’aménagements compensent le déficit de mobilité des modes actifs, voire en quelques endroits, le recul de la mobilité en partie dû à l’augmentation des flux routiers. Sur plusieurs rues, axes majeurs ou rues résidentielles, le stationnement illicite des véhicules sur les trottoirs jalonne le parcours de discontinuités désagréables pour le marcheur.
Les habitants témoignent de la difficulté de marcher sur les trottoirs trop étroits (même des récents), encombrés de véhicules en stationnement, longeant des chaussées à circulation trop rapide (malgré le zonage à 30 km/h), mal adaptés pour les personnes à mobilité réduite.

Intersection de la Croix DORION : un des points noirs sur le cheminement des piétons et des cyclistes dont des enfants scolarisés à l’école Bocquier ! (photo VIE)

Dans le domaine du vélo, les usagers restent en attente de mesures d’aménagement de  sécurité dans les points noirs (« Croix Dorion », intersection route des Sables et rue de Bellevue, le pont du Fenouiller, ..). Bien souvent ce sont les plus jeunes, les scolaires qui, en l’absence de plan vélo école/collège, supportent tous les jours scolarisés les risques. Sur le trajet conduisant les collégiens à Pierre Garcie Ferrande, c’est une série de 4 ronds-points que les collégiens prennent le matin, idem le soir ! Les collégiens et leurs parents inquiets sont en attente des sécurisations légitimes.
Les dispositions mises pour les sens interdits pour la rue Marie Joséphine et la rue du Foc– sans le DSC (double-sens cyclable) qui est normalement la règle – illustrent les difficultés d’évolution de la mobilité encore imprégnée de la conception du « tout voiture ».

Vers la mobilité inclusive

Bien qu’un Gillo Bus desserve la commune (mardi, mercredi, jeudi, samedi, de 9h30 à 18h), une part de la population -personnes dites seniors- n’a que les jambes ou le vélo pour se déplacer souvent avec des problèmes de sécurité sur le trajet.
Comment peut-on qualifier le passage piéton pour franchir la D6 au rond-point de l’Europe ? Sans ilot-refuge, comment se préparer pour une expédition de franchissement, en un seul temps, parmi une telle fréquence de trafic ?
Des habitants sont contraints par crainte de la circulation loin d’être apaisée, d’arrêter de se déplacer, d’abandonner leurs activités, et finissent par s’isoler. Ces phénomènes doivent être traités par des actions de mobilité inclusive tournées vers les personnes les plus fragiles. C’est aussi le cas de jeunes et d’adultes en insertion sociale et professionnelle qui motive la mise en place d’aides à la mobilité.
La mobilité à Saint-Gilles-Croix-de-Vie reste perfectible et le besoin de connaitre les moyens d’être mieux protégé, composante du bien être, se développe chez les habitants.
La Prévention Routière en lançant un label « Ville Prudente » s’adresse directement aux Maires pour réduire l’accidentalité ou les risques. Plusieurs actions peuvent être promues: d’aménagement de sécurisation, sessions de sensibilisation des habitants et d’éducation routière des scolaires.


Parmi les aménagements de sécurisation, certains sont efficaces sans coûter cher. On citera comme exemple parmi les dernières mesures, une mesure réclamée  par la Prévention Routière, la possibilité de matérialiser au sol une ligne d’effet, jusqu’à 5 mètres en amont des passages piétons, délimitant une zone tampon, pour que les conducteurs s’arrêtent avant sans gêner les piétons qui traversent (9 janvier 2018) ; sinon c’est 135 € d’amende et retrait 6 points.

Denis Draoulec

Bulletin 2020

LE FUTUR LYCÉE DE SAINT GILLES CROIX DE VIE, OUVERTURE EN 2021

Published by:

Le lycée polyvalent de Saint-Gilles-Croix-de-Vie sort des limbes.

PROJET DE LYCÉE A SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE.

Après un appel à candidature, le Conseil Régional des Pays de la Loire a retenu le projet du cabinet d’architecture Epicuria jugé « innovant, fonctionnel, sécurisé et respectueux de l’environnement ». D’un coût global de 45,4 M €,

900 lycéens bénéficieront de lieux d’enseignement, d’espaces conviviaux et d’échanges comme une salle polyvalente et d’un service de restauration. La résidence d’hébergement accueillera 80 résidents avec une possibilité d’extension à 120 places. De même la capacité d’accueil du lycée pourra s’étendre à 1 100 élèves.  Les travaux d’infrastructures ont déjà commencé.

Une palette d’enseignements diversifiés.

Les élèves devraient pouvoir suivre un tronc commun d’enseignements généraux complété, selon leurs choix, par des spécialités dont certaines seraient optionnelles. À ce propos il est probable que la réforme de l’enseignement secondaire aura un impact sur la configuration des lieux initialement prévue. Actuellement nous ne sommes pas parvenus à connaître la nature de ces ajustements. La préparation à un BAC technologique « Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable » serait également proposée. Des filières professionnelles devraient permettre de préparer des CAP et BACPRO en 3 ans : coiffure, esthétique-cosmétique-parfumerie, installateur thermique et préparation-réalisation d’ouvrages électriques ainsi que des formations de techniciens des installations et systèmes énergétiques et climatiques. Fondées sur des prévisions d’effectifs de l’INSEE pour 2025, les capacités d’accueil du futur lycée veulent avoir 9 ans d’avance sur la forte poussée démographique de la population lycéenne constatée pour les Pays de la Loire.

La Communauté de Communes n’est pas en reste qui devrait prendre à sa charge la réalisation d’un complexe sportif comprenant une salle de sport avec mur d’escalade, un terrain de football ainsi qu’une piste d’athlétisme. En dehors des heures d’éducation physique ces équipements devraient rester ouverts aux 80 résidents en internat. 7,335 M € HT seraient affectés à ces équipements dont 5 M € pour la seule salle de sport. En dehors des périodes scolaires, ces équipements pourraient être accessibles aux associations locales.

Emprise au sol du futur lycée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (projet).

L’accès au lycée se prépare au prix d’importants travaux d’infrastructure devant permettre à une plateforme de transports scolaires de desservir le lycée et de centraliser les bus en provenance des communes du territoire à destination des 2 collèges de Saint-Gilles-Croix-de-Vie : la circulation aux abords des collèges en serait allégée d’autant. Les voies d’accès seraient recalibrées comme la rue de la Bégaudière pour permettre l’accès des bus depuis la route départementale N°6.

La coordination de travaux menés à l’initiative conjointe de la Région et de la Communauté de Communes devrait permettre d’inaugurer le lycée à la rentrée 2021.

Michelle Boulègue.

Sources : documentation fournie par le Conseil Régional des Pays de la Loire et de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.