En fauteuil roulant, je peste parfois quand le sol est détrempé par les pluies, car je galère à faire avancer mon matos d’handicapé dans le sablon calcaire stabilisé (falun) des trottoirs, ce qui m’oblige à me déplacer sur la chaussée. Je préfère donc pour rouler le revêtement type béton poreux. J’ai conscience que c’est plus onéreux, pas forcément dans le temps car demandant moins d’entretien et plus durable. De plus un bon revêtement encourage les habitants, qui rechignent à marcher dans les flaques d’eau, à salir les chaussures ou à s’enfoncer les talons, à effectuer les déplacements de proximité à pied. De même quel soulagement de se déplacer sur ces aménagements vertueux, que sont les «trottoirs continus» (présents par exemple en «zone 30» rue du Calvaire, dans le vieux Saint-Gilles) et qui méritent d’être reproduits.
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