Des nouvelles de l’AVAP, enfin !
La loi de Grenelle II du 12 juillet 2010 instaure l’établissement d’une Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP) en remplacement des Zones de Protection Prioritaire de l’Architecture et du Patrimoine (ZPPAUP) institué en 1991. L’objectif de l’AVAP maintient la valorisation du patrimoine bâti et veut, de plus, tenir compte des avancées engendrées par l’usage de nouveaux matériaux ainsi que des contraintes réglementaires et législatives nouvelles telles que l’accessibilité, le développement durable et les risques d’inondation. L’AVAP se doit donc de définir un périmètre capable de rendre compte de ses objectifs et des contraintes à satisfaire. Dans ce but, le Conseil Municipal du 14 octobre 2013 a décidé la mise en place d’une commission locale consultative de 15 membres et de 4 suppléants réunissant des représentants de la commune, de la Communauté de Communes au titre de l’urbanisme, de l’environnement et des travaux, des représentants de l’Etat et des personnes qualifiées, du monde associatif (en l’occurrence V.I.E.), du CAUE, de l’entreprise Signavision et d’un architecte. La commune a la charge d’organiser l’information et la concertation au moyen de ses supports de communication et de la presse locale. Un prestataire spécialisé sera chargé de mener les études préalables à l’établissement de l’AVAP. Pour un coût pré-estimé et budgété pour l’exercice 2013 à hauteur de 44 000 euros HT. L’AVAP, moins contraignante que la ZPPAUP, définira les conditions de la valorisation et de préservation du patrimoine urbain, architectural, témoin de l’histoire locale. La tendance poussant à la densification du tissu urbain et à l’investissement des «dents creuses» peut aussi induire une rentabilité du foncier en termes d’espace et de finance. Face à ces pressions, l’AVAP aura fort à faire pour contribuer à la valorisation et à la préservation de notre patrimoine bâti. Du moins sommes nous en bonne voie pour nous doter d’une règle du jeu communale.
La restauration des murs en pierres de lest a son mode d’emploi.
En mai 2013, à la demande de V.I.E., Alexandre Billon, architecte des bâtiments de France, lui a remis une étude détaillée et riche d’informations concrètes permettant aux propriétaires de murs en pierres de lest de faire le diagnostic de l’état de leur murs de clôture et d’habitation construits avec ce matériau et de porter remède à leurs détériorations dans les meilleurs conditions. Cette étude a été remise aux autorités compétentes et en toute priorité au Conseil Général qui dès l’origine à bien voulu subventionner son financement. V.I.E. tient cette étude à la disposition des propriétaires intéressés. Certains d’entre eux l’ont déjà consultée utilement. Au-delà de la mise à disposition de cette information propre à préserver ce patrimoine qui fait le charme de nos quartiers anciens, V.I.E. se préoccupe de permettre aux propriétaires d’accéder à des aides financières nécessaires en cas de restauration. A cet effet V.I.E. souhaite que le futur règlement de l’AVAP préconise cette préservation et la favorise en prévoyant d’apporter l’assistance technique de ses services. Cet appui justifierait de l’intérêt collectif que représente ce patrimoine concourant à l’identité de notre ville et donnerait des arguments solides aux propriétaires qui souhaiteraient solliciter une subvention auprès de la Fondation du Patrimoine. Cette démarche devrait s’inscrire, plus largement dans la définition de la politique locale de préservation et de valorisation de notre patrimoine communal.
Das trifft zu, Doro, niemand kann ALLEN gerecht werden, und wie du weisst, habe ich noch nie zugelassen, dass ich auf ein Podest, und schon gar nicht auf das der Unaehlbfrkeit gestellt werde …