Bulletin 2018 Histoire Récits Mémoire

Les pieux d’amarrage

Depuis 2015, l’association V.I.E. essaie de protéger et restaurer les pieux d’amarrage de la baie de l’ADON.

En fait l’utilisation de ces pieux du XIXe siècle remonte la mémoire du temps. Ils sont disposés le long de la V.I.E. dans l’anse de l’ADON et sur l’éperon de la Garenne.

Sur la jetée de la Garenne, les pieux étaient espacés tous les 10 m. Ils permettaient aux bateaux de pêche ou de commerce de remonter le fleuve lorsque le vent faisait défaut ou lorsque le courant était contraire.

Soit par halage à partir du bateau, soit par « le halage à la cordelle » (corde de moyenne grosseur, en anglais tow = touer, touage). Ces pieux d’amarrage, (parfois appelés bollard, soit toute pièce de bois ou d’acier, cylindrique, fixée verticalement sur les quais), servaient aux marins qui halaient le bateau à pouvoir frapper la cordelle (c’est-à-dire amarrer) et embosser le bateau (amarrer un vaisseau de l’avant et de l’arrière, pour le fixer contre le vent ou le courant). Ils pouvaient ainsi se reposer ou lutter contre une force contraire.

 

Parfois, un canot portait une remorque ou touée d’une encablure (200 m environ) et la virait autour d’un pieu d’amarrage ou pieu de touage pour ramener cette remorque sur le bateau. A l’aide d’un cabestan ou à la force des bras, les marins du bateau pouvaient se haler vers le pieu ; et ainsi de suite remonter la V.I.E.

Halage à la cordelle, à l’entrée du port des Sables d’Olonne.

 

 

 

 

Bernard de Maisonneuve
bdemaisonneuve@gmail.com

 

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