Association VIE Vendée » Blog Archives

Tag Archives: aménagement

Bulletin 2016 Les dossiers de V.I.E

Mieux prévenir les risques de baignade sur la Grande Plage de Saint Gilles Croix de Vie

Published by:

L’attractivité de la Grande Plage de Saint Gilles Croix de Vie s’accroît d’année en année, bien sûr durant la période estivale, mais également lors des vacances de printemps et d’automne et des week-ends ensoleillés, sans parler de l’essor des bains de mer en hiver des «Sardines» devenues maintenant une référence sur la côte vendéenne. La plage est également devenue spot de référence du monde du surf (1 600 licenciés au surfi ng Saint Gilles, 1er club de France) et également un site convoité pour la pratique du kitesurf. L’intérêt de se baigner en se jetant dans les vagues sans support trouve également de plus en plus d’amateurs. Seulement les interventions de sauvetage par les surfeurs et le MNS (Maîtres Nageurs Sauveteurs), voire les drames (en début de saison une famille en vacances s’est retrouvée en difficulté sur la plage du Jaunay ; si les enfants ont pu s’en sortir, le père s’est noyé), viennent nous rappeler les dangers de la baignade, ceux visibles quand les déferlantes libèrent leur puissance et ceux plus insidieux quand des courants vous transportent rapidement vers le large.

Chenaux sur la Grande Plage creusés par les courants d’arrachement (photo VIE)

Chenaux sur la Grande Plage creusés par les courants
d’arrachement (photo VIE)

Ces courants dits d’arrachement (car ils provoquent l’érosion du sol de plage sur leur passage), peuvent être provoquées par les baïnes, cuvettes de relief de la plage (on parlera de courant de sortie de baïne) ou d’autres phénomènes comme la confluence de deux trains de vagues de direction légèrement différentes provoquant une concentration de masse d’eau à un endroit donné qui s’échappe en violent courant d’arrachement. Sur notre littoral vendéen et notamment sur la Grande Plage de Saint-Gilles Croix de Vie, le cas de baïne pouvant générer un courant suffisamment fort pour entraîner assez loin un nageur est assez rare (maximum 75 cm pour les
baïnes observées en octobre 2014 sur la Grande Plage). Par contre plus fréquents, les courants d’arrachement liés à la configuration des trains de vagues sont générés dès que les conditions de mer se durcissent. Les surfeurs pratiquant dans ces conditions témoignent de ce puissant brassage dans les zones de déferlement de la houle avec effet d’entraînement au large.
La saison estivale 2015 des Maîtres-Nageurs Sauveteurs (20 dont 6 CRS et 14 civils BNSSA) surveillant les 2,5 km de plage à Saint Gilles Croix de Vie, remarquable et particulière, est révélatrice (bien que les conditions optimales de la météo ont atténuées les conditions de mer à risque) : 6 sauvetages vitaux (vie en danger) et sauvetage de 15 baigneurs en difficulté (42 en 2014, 76 en 2013), de deux véliplanchistes et deux occupants d’embarcation en péril (pneumatique à moteur dégonflé en train de couler). Les pratiquants de surf et notamment les éducateurs sportifs de surf témoignent également d’avoir rencontré plusieurs baigneurs en difficulté qu’ils ont assistés.

bainesConcernant les courants, c’est lors des mouvements de marée (marée montante et surtout marée descendante) en période de houle, que les risques d’être entraîné par un courant d’arrachement (lame de fond vers le large) sont les plus sérieux. C’est ce que nous ont confirmé les MNS, certains ayant été au cours de leur entraînement confrontés à ce type de phénomène. Le phénomène est amplifié lors des forts coefficients de marée.
La méconnaissance des recommandations peut être fatale au baigneur, même confirmé, s’il résiste imprudemment à ce courant. L’important pour tout baigneur emporté par un courant d’arrachement est de se rappeler de la recommandation suivante : surtout ne pas paniquer, conserver son discernement (face aux réflexes), se rappeler de ce phénomène (d’où la connaissance minimum) et des conseils formulés :

  • ne pas tenter de résister au courant (même si l’on est un nageur expérimenté),
  • et se laisser dériver sans s’essouffler afin de conserver ses forces pour le retour;
  • dès que le courant cesse, faire des signes pour être secouru,
  • regagner calmement le rivage en diagonale (plutôt vers le sud).

affiche

S’épuiser, s’essouffler est le meilleur moyen de se noyer. L’essoufflement survient en raison d’une respiration rapide qui n’élimine pas suffisamment le CO2. Petit à petit, le courant s’effacera, il sera temps alors de regagner sans affolement le rivage en se faisant pousser par les vagues déferlantes tout en obliquant légèrement vers le rivage (pour ne pas rencontrer le courant).
Boire la tasse n’est pas grave, c’est l’essoufflement, l’accumulation de fatigue et la panique qu’il faut éviter. La communication à la population des plages de ces conseils s’avère donc essentielle pour le cas échéant survivre à un fort courant d’arrachement. En complément du panneau d’avertissement (baïnes, courants), les consignes de prévention à destination des baigneurs sont à afficher, ceci durant toute l’année, y compris durant la période de surveillance MNS (comme ces derniers nous le conseillent pour favoriser la pédagogie).
baignadeBien sûr, il vaut mieux ne pas être pris dans un courant d’arrachement. Ne pas se baigner lors de conditions de forte houle, ne pas se baigner dans les baïnes, même par condition de mer calme. Baignez-vous toujours en s’assurant de garder pied et aller dans les vagues avec un support (body-board par exemple). Et bien sûr apprenez à nager à vos proches ; les maîtres-nageurs de la piscine ont constaté une nette fréquentation des cours de natation.
Rappelons également qu’il existe déjà une communication sur panneau dédiée aux risques liés à la baignade lors de la marée haute le long du remblai de la Grande Plage : Baignade Dangereuse à Marée Haute.
Cette information est très utile en raison du danger du remblai (à marée haute). Elle ne concerne pas les risques des courants d’arrachement qui nécessitent une autre information. Dans un autre domaine de prévention, proche de l’environnement de la Grande Plage, rappelons aux jeunes qui ont pris l’habitude de se baigner dans le Jaunay en utilisant les passerelles comme plongeoir. Ils ont été avertis que les eaux du Jaunay sont polluées, notamment avec le ruissellement des eaux de pluies sur les zones d’épandage du lisier, sans compter les déversements accidentels de lisier. Les plongeons ne sont pas non plus sans risques (transit de branchage immergé…).
Concernant les méduses, il est déconseillé de se baigner ou de surfer parmi ces bancs de méduses. En cas de piqûre qui provoque une sensation de brûlure et des démangeaisons voire des nausées utiliser du sable chaud (ou un objet chauffé) en tampon sur la plaie sans frotter, puis rincer à l’eau de mer pour évacuer les restes des filaments urticants (pouvant encore libérer les neurotoxines), enfin passer une pommade antiurticante. Des nécroses (observées sur la main de surfeurs de Saint Gilles) peuvent retarder la guérison.
En cas de piqûres multiples, des réactions allergiques (avec vomissement et complications respiratoires) peuvent apparaître et devenir un réel danger pour les personnes vulnérables. Ceci dit, en toute prudence, notamment à l’égard des enfants, bonne baignade à tous pour cet été 2016.

Denis.Draoulec22@orange.fr
02 28 10 52 44
(*) BNSSA : Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique, accompagné d’un certificat de radiotéléphoniste et d’une formation de secourisme de niveau 2 (niveau des sapeurs-pompiers) et du permis bateau, soit une formation de 400 heures étalées sur huit mois d’octobre à mai.

Bulletin 2016 Les dossiers de V.I.E

Les séniors s’inventent de nouvelles façons d’habiter

Published by:

Dans vingt ans, un français sur trois sera sénior et nous avons tous, déjà, de grandes chances de vivre plus longtemps et en meilleure santé que nos parents, repoussant d’autant les 6 derniers mois fatidiques. C’est un bouleversement démographique sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Notre représentation individuelle et collective de la vieillesse en est transformée. Aujourd’hui, vieillir ne veut pas dire renoncer à son indépendance ni au plaisir de la vie tant personnelle que partagée. Les services d’aide à domicile permettent de rester chez soi, dans son propre environnement en toute sécurité, même en cas de perte passagère d’autonomie voire de dépendance.

illus-cohabitat

L’application des nouvelles technologies au logement (domotique) augmente nos capacités d’autonomie. Cependant seuls 6% des logements sont adaptés aux personnes en autonomie réduite. Avoir plus de 75 ans expose davantage aux accidents domestiques (les 2/3 par an). Des demandes accrues de services de proximité et de soins à domicile développent les offres de services assurés par des intervenants de plus en plus spécialisés. L’adaptation des logements aux fragilités physiques des séniors suscite des équipements innovants et une reconfiguration des habitats. Un nouveau pan de l’économie se dessine : «la silver économie» Ainsi démonstration est faite que le vieillissement, loin d’être synonyme de retrait, est source d’innovations économiques, technologiques et sociales, particulièrement dans le secteur du logement et cela sous l’impulsion des séniors eux-mêmes. Toutefois la retraite s’accompagne souvent d’une diminution de ressources au moment où plus que jamais l’âge donne de l’importance au confort et à la sécurité, sans avoir à peser sur le temps et les ressources des proches. C’est pourquoi les séniors s’emparant de cette question ont su y apporter des réponses innovantes exprimant autant de projets de vie en dehors des sentiers battus à côté de solutions classiques telles que les maisons de retraite, solution la plus fréquemment adoptée par les séniors. Les offres de ce type sont nombreuses pour un coût moyen de 1 694 euros en établissement public, 2 460 euros en établissement privé non lucratif en Île de France et 1 833 euros en établissement non lucratif en province. Selon les off res de services, ces coûts sont majorés de 20 à 30% dans le secteur lucratif. En regard, le montant d’une retraite s’élève en moyenne à 1 100 euros pour une femme et 1 600 euros pour un homme. Les restes à charges sont donc lourds en dépit des aides éventuellement accessibles.

Les réponses innovantes se déclinent sous plusieurs formes dont le point commun est de rompre l’isolement des séniors tout en épargnant les contraintes de charges financières trop élevées et d’une vie collective à ceux qui ne la recherchent pas.
L’habitat alternatif des séniors peut consister à revisiter l’ancienne pratique du béguinage en rassemblant les séniors, chacun chez eux dans des logements individuels, en locatif rapprochés en quartiers sécurisés et accompagnés par des services à domicile d’aide à la personne et de soins. Par exemple, les béguinages de Floralys sont composés de 15 à 20 logements adaptés dont les locataires bénéficient de plus de salle de rencontre tandis que des « hôtesses de convivialité » s’eff orcent de satisfaire aux attentes de chacun et de traiter toutes les questions administratives. Le rapprochement de séniors partageant le mêmes goûts et les mêmes préoccupations en ont amené certains à privilégier l’habitat locatif au sein de petits collectifs dont les «Babayagas*» ont été les pionnières. Ces habitats collectifs peuvent adopter une architecture verticale, économe en espace et en économie d’énergie ou opter pour une configuration en village de maisons individuelles mitoyennes comprenant ou non le partage des pièces communes ainsi que des laveries et commerces de proximités. les Co-logis des Aînés sont des maisons partagées dont l’harmonie de la vie quotidienne est assurée par une maîtresse de maison également dame de compagnie.

L’habitat intergénérationnel est le 19 choix d’une cohabitation en colocation qui permet de faire d’une pierre deux coups en partageant son logement avec des étudiants ou des familles monoparentales en échange d’un partage des coûts ou d’échanges de services. Cette formule se met en place également en zone rurale dans un esprit d’entraide et de solidarité (ex. : Association le Lien). Là encore le principe est de jouer la carte de la proximité au gré des échanges relationnels et de services. La formule se décline en maison(s) particulière(s), en collectifs (la Maison Intergénérationnelle inaugurée à Lyon par l’Habitat et Humanisme) voire en quartier comme à Bétheny regroupant 43 logements, une médiathèque et une salle commune afin que le pôle intergénérationnel soit aussi un pôle culturel et artistique pour la communauté urbaine d’implantation.

L’habitat participatif permet à d’autres séniors de réfléchir en amont, à plusieurs, leur projet de vie et d’habitat afin d’inventer ensemble la formule sur mesure qui pourrait leur convenir dans une approche de logement participatif. L’ensemble de ces innovations s’accompagne de l’émergence d’expertises nouvelles dans les domaines de l’adaptation des logements, des équipements en matière de diagnostics et de travaux d’aménagement. Des structures juridiques telles que la SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) permettent d’associer et de faire collaborer des usagers, des entreprises et des collectivités territoriales. En eff et ces dernières s’impliquent dans l’off re de réponses innovantes comme le CCAS de Landerneau qui a ouvert récemment une résidence mixte intergénérationnelle en 2015 pour des personnes handicapées. Ainsi également de la SCIC «VIV’LA VIE» qui depuis 2007 teste des réponses adaptées pour l’accueil de personnes souffrant de la maladie de l’Alzheimer. A Saint Gilles Croix de Vie, le projet de créer un quartier sur le secteur de la Croix répondant à des exigences d’innovations architecturales n’offre-t-il pas l’opportunité d’inclure une réflexion sur l’habitat alternatif des séniors ?

Michelle Boulègue
*Du nom familier des grands-mères russes
Sources : – WWW HABITAT Sénior.FR – La Fondation de France. Illustration ; Le village vertical – et Habitat individuel groupé

Bulletin 2016 Les dossiers de V.I.E

Le jardinage écologique, une partie de la solution à la crise écologique

Published by:

Aujourd’hui, les rendements des écosystèmes cultivés (agrosystèmes) de la France sont parmi les plus élevés du monde. Mais ils reposent entièrement sur l’utilisation
intensive de matériels agricoles, d’engrais et de pesticides, qui contribuent à augmenter l’émission de gaz à effets de serre (et donc le dérèglement climatique), à
détruire la biodiversité, et à dégrader les sols. Par effet boomerang, ces méthodes mettent finalement en danger l’agriculture elle même.

Cette agriculture industrielle enlaidit les paysages ruraux de nombreuses régions, fait fondre l’emploi dans les campagnes et nécessite des investissements de plus en plus lourds qui empêche l’installation de jeunes agriculteurs et fragilisent nombre d’exploitations. Elle fournit aux habitants des pays du Nord une alimentation riche en résidus de pesticides, en calories, mais appauvrie en nutriments.

Ce modèle agricole détruit les agricultures vivrières assurant l’autosuffisance des pays du Sud. Aujourd’hui, sur les 826 millions de personnes gravement sous alimentées dans le monde, les 3/4 sont des paysans.

Le système alimentaire lié à cette agriculture favorise la spécialisation des cultures par grandes régions, voire par pays, contribue pour une part importante aux gaz à effets de serre liés aux transports. (un pot de yaourt à la fraise peut ainsi parcourir 9000 km avant de parvenir dans notre assiette)

En France, il y a 4 millions d’hectares de jardin individuels (soit autant que de surface de réserves naturelles !); de nombreux espaces communaux sont délaissés, ou semés de pelouses, véritables déserts biologiques… On pourrait, en cultivant ces espaces en s’appuyant sur les ressources naturelles, créer des «villes comestibles» plus autonome dans leur production alimentaire, tout en réduisant notre impact sur la nature et en améliorant notre cadre de vie. Mais beaucoup d’entre nous n’osent pas se lancer, par manque, croient-ils, de compétences. D’où l’idée de proposer un projet de jardin partagé à Saint Gilles Croix de Vie, afi n que les habitants intéressés puissent constituer un collectif pour apprendre à jardiner en commun, tester différentes méthodes d’agroécologie reproductibles chez eux, les diffuser, et produire des aliments dans une optique de partage ou de don.

Définition du projet

Porté par un collectif de citoyens partant pour l’aventure, il sera :

  • Pédagogique: pour faire connaître un mode de jardinage inspiré de la permaculture, et constater son efficacité.
  • Expérimental: pour sans cesse essayer de comprendre, améliorer: un raté apprend plus qu’une réussite immédiate
  • Solidaire : un jardin pensé, créé, entretenu par nous, habitants de SGCV, par volonté individuelle, avec l’aide d’associations et le soutien de nos élus, et permettant de partager des légumes.

Principe de fonctionnement du groupe de projet

la participation de chacun à tous les stades du projet

  • la découverte et pratique d’une écologie appliquée au jardinage grâce à une personne référente pour des
    connaissances de base en écologie, pédologie, agroécologie
  • des visites de jardins alternatifs
  • des échanges et rencontres avec des jardiniers expérimentés, des professionnels…
  • des échanges au sein du groupe
  • la transmission des savoirs acquis, à tout public intéressé, à partir d’animations où on liera théorie et pratique

Conditions et modalités de réalisation

Aspects institutionnels: Quelle forme d’association ou collectif adopter pour concilier au mieux initiatives, responsabilité, autonomie, efficacité et participation active ? Quel type de convention avec la mairie pour définir les responsabilités de chacun ? Quelle organisation interne pour favoriser réflexion et gestion au quotidien (de l’orientation technique à la répartition des tâches)?

Aspects pratiques

La participation de la municipalité est requise pour la recherche et l’affectation d’un terrain et la facilitation du projet. Un certain nombre de nécessités s’avèrent incontournables:

  • Localisation sur la commune: accessibilité, visibilité
  • Surface suffisante pour répondre à la triple fonction de production, de régulation écologique, et d’ accueil de public, mais elle doit être fonction du nombre de participants – Présence ou proximité immédiate d’un point d’eau nécessaire à l’arrosage
  • Nécessité d’un abri pour rangements et outils, de zones de stockage de matériaux (compost, paillages…)
  • Terrain disponible sur la durée, permettant de faire évoluer et de pérenniser le projet

Comment et avec qui CONSTRUIRE le projet ?

  • Comment ? Pour permettre au groupe d’avancer de manière coordonnée, il est nécessaire d’avoir quelques bases communes de connaissance sur la permaculture, le
    sol, les plantes sauvages et cultivées, les principes du jardinage écologique… C’est pourquoi des activités permettant à chacun d’être acteurs dans les choix et prises de
    décisions nécessaires à la réalisation de ce projet commun seront proposées. Le projet se construira au fur et à mesure du déroulement d’un programme d’activités modifi
    able de manière à s’adaptera aux besoins du projet et des participants.
  • Avec qui ?
    • avec les habitants de la commune qui le souhaitent, directement informés par ce bulletin
    • avec les élus
    • avec les associations et structures existantes sollicitées par le groupe de projet qui le souhaiteront, axées sur des activités identiques ou proches (environnement, jardins familiaux, autres…)

Dès l’établissement d’un premier groupe de personnes et d’un minimum d’accord sur la programmation des activités, nous pourrons exposer celle-ci lors d’une réunion publique afi n de recueillir idées, remarques, critiques, étoffer le groupe, et lancer officiellement le projet. Dès maintenant nous vous invitons à vous faire connaître afin de faire partie du collectif de départ auprès de Jean Louis Charrier et Michèle Tramoy micheletramoy@wanadoo.fr